Après avoir écrit un avis sur le premier arc de One Piece, j'en avais écrit un sur le second... avant de m'apercevoir qu'aucune fiche n'en avait été faite sur Sens Critique. J'étais prêt à le faire, mais je me suis souvenu qu'on m'a tapé dessus pour avoir créé une fiche incomplète pour Me & Roboco du coup, je me dis que si je les embête à créer une fiche pour chaque arc de One Piece, ils vont peut-être supprimer mon compte.
Du coup, cette critique de l'arc, en série, est faite sur la critique du film qui adapte l'arc en série. Promis, si jamais d'aventure je regarde ce film, je modifierais mon avis pour inclure mon avis sur celui ci.
Alabasta en série :
Après l'arc East Blue, c'est partie pour l'arc Baroque Works ou Arc Alabasta, ce moment où la série devient plus sérieuse (non, c'est une blague, on peut dire ça environ à chaque arc jusqu'à la guerre au Sommet.) Mais c'est néanmoins le moment où pas mal de gens qui trouvaient ça "sympa" ont vraiment accrochés et se sont dit que la série avait pas mal de potentiel.
Il faut dire que le système des logs poses, avec l'idée que chaque île était une nouvelle aventure, sans retour en arrière possible, était une bonne idée sur le coup (bon, la série va se retrouver handicapé par ce concept et bidouiller le système des Eternal Poses) et c'est un arc qui réussi à avoir toute une série de petites aventures centrées autour d'un ennemi commun à savoir une organisation criminelle. C'est pas follement original, mais ça fonctionne, notamment parce que chaque duo (N° + jour férié) est original et possède des tempéraments et des aptitudes chelous.
Et puis surtout, c'est l'arrivé dans l'équipage de Chopper. Oui, c'est totalement une mascotte d'animé... mais ça fonctionne totalement : sa naïveté, sa fausse modestie, ses mimiques couplées au fait qu'il peut devenir très costaud et que c'est un médecin doué... en font une super mascotte.
C'est aussi l'apparition de Robin. Oui, je spoile, mais ça a plus de vingt ans, ça va. Et pour le coup, c'est un truc qu'on avait absolument pas vu venir même si rétrospectivement, il y a quelques indices qui montrait qu'elle était pas "trop trop" fidèle à Baroque Works (le fait qu'elle cache des informations à Crocodile.) Ceci dit rétrospectivement, il y a plusieurs membres de l'organisation qui sont devenus des alliés de Luffy.
Bon, j'aime trop le personnage de Robin, malheureusement souvent rabaissée à "l'autre miss fan-service" de la série (son eye-catch c'est totalement ça.) C'est techniquement celle qui a l'un des pouvoirs les plus pété de la série au point que je soupçonne Oda de brider les possibilités de son fruit du démon. C'est celle qui a aussi l'un des but qui s'imbrique le plus avec le lore général de One Piece, mais ça sera montré après.
C'est sympa de revoir Vivi et ça me rappelle l'époque où tout le monde était persuadé qu'elle allait vraiment rejoindre l'équipage. Purée, là encore, en 20 ans, il s'en est passé des choses dans le monde de One Piece. Et Crocodile était à l'époque un super bon méchant : impitoyable, intelligent, retord, avec un fruit du démon qui semble imbattable... jusqu'au moment où Luffy trouve son point faible.
Au niveau de l'animé, on voit quand même que la technique s'est améliorée avec le temps : c'est moins statique et ça s'affine sans avoir des fulgurance incroyables. On est pas encore dans le meilleur de ce que la série peut offrir et ça se voit avec l'opening 2 (selon moins l'un des plus mauvais et des plus démodé) et le sympathique opening 3 (agréable sans être inoubliable.)
Niveau filler, on a droit aux aventures de Kobby et Hermep, et c'est une très bonne idée. Dommage, c'est l'une des dernière fois que la série. La série offre aussi un filler qui prolonge le moment où Ace rejoint Luffy et son équipage, ce qui est assez agréable rétrospectivement tant celui-ci aura hélas assez peu de temps d'antenne dans la saga. Et il y a quelques épisodes finaux racontant des petites aventures dans le passé des personnages : c'est parfois sympa mais parfois trop anecdotique pour être vraiment intéressant. (Y a un épisode où Luffy croise un vendeur Amazon.)
Alabasta en film :
Critique à venir. (Ou pas.)