Ce long métrage marque une sorte de tournant dans la filmographie One Piece, avec l'abandon de la figure archi-récurrente du gamin orgueilleux, dont les "gavrochades" exaspéraient à chaque fois, au profit d'une plus grande efficacité, la prise en main de Eiichiro Oda, qui se fait sentir jusque dans la façon dont se trouve justifiée l'idée pourtant banale des îles volantes, n'y étant peut-être pas étrangère.
Un très bon film d'animation, sans être un chef d'oeuvre impérissable, comme Akira, Gunm ou Le Voyage de Chihiro, peut-être parce que la richesse de l'univers sert de prétexte à se contenter du service minimum, scénaristiquement.