Justiciers dans un monde à la dérive

  • Nous sommes en Angleterre lors d’une époque où la justice et loi n’existent plus. Un monde devenu violent et corrompu. Un groupe improbable d’hommes va se créer pour rendre la justice à leur manière. Leur manière passe aussi par la violence et il deviennent à leur tour des hors la loi.
  • Nick Love réalisateur. Un illustre inconnu pour moi. Il nous signe un ouvrage noir et pessimiste. La chose positive de l’ossature de film sont les conditions des hommes qui vont former ce gang. Des hommes désabusés par leur gouvernement qui vont opter pour l’auto justice . Bonne idée de faire vivre les maladresses et hésitations des nos anti héros.
    Dommage rien ne ce tient dans le scénario. Le rythme est pesant et endormissant . Les acteurs sont correctement dirigés. Le mode sombre de l’image vient ajouter un noirceur écrasante, mais le mode de mouvement est quand à lui interessant et donne un soupçon de rythme. Des gros plans sur des visages très précis viennent positiver les images glaciales .
  • Sean Bean dans le rôle de Danny Bryan incarne un vétéran que le retour à la vie dite normale devient quasi impossible. Ce rôle de soldat désabusé est correctement interprété.
  • Danny Dyer trader faible qui encaisse les mauvais coups de la vie (Gene Dekker) , Rupert Friend rescapé d’un passage à tabac( Sandy Mariella), Lénine James en avocat (Cedric Munroe) et Sean Harris en gardien de nuit raciste et avide de violence(Simon Hillier).Leurs rôles d’apprentis justicier sont plutôt bien exécutés, mais sans vraiment briller.
  • Bob Hoskins dans la peau d’un ancien flic recyclé en chauffeur d’avocat est quand à lui bien en dessous de ces performances habituelles. Interprétation terne et insipide en guide justicier.
  • Bref, l’éternelle quête de vengeance filmée de façon interessante, mais plane durant tout le film une sensation de structure de scénario peu aboutie et peu rigoureuse. J’ai eu beaucoup de mal à visionner ce long métrage jusqu’à la fin. Pour moi, film à voir une fois et ensuite je ne pense pas réitérer l’expérience.

** Présent dans cinémathèque perso

  • Vu sur grand écran
cinefred
4
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le 5 oct. 2024

Modifiée

le 5 oct. 2024

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cinefred

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