Lachchi, notre héroïne, épouse Machin (impossible de me rappeler son nom). C'est un mariage arrangé bien sûr.
Il est issu d'une riche famille de marchands et tout ce qui l'intéresse, c'est les comptes. Y compris le soir de la nuit de noce où il lui dit en substance que c'est pas le peine de consommer vu qu'il s'en va le lendemain matin pour au moins 5 ans (youhou!)
Mais quelques heures après son départ, Machin est de retour.
Comment cela se fait-il?
Hé bien ce n'est pas Machin, mais un fantôme qui a pris son apparence parce qu'il est tombé amoureux de Lachchi.
Et le soir de la deuxième nuit de noce, il lui dit qu'il n'est pas son mari mais qu'il l'aime. Elle accepte de vivre avec lui maritalement parce que sa sincérité et sa passion ont touché la corde sensible (c'est un peu rapide mais je comprends qu'il faut rentrer dans le vif du sujet). S'en suis une (ridicule, je dois l'admettre mais pas déplaisante au contraire) scène soit disant chaude sous la pluie.
Le faux mari vit donc une vie merveilleuse avec sa "femme" et tout le monde l'adore.
Mais un jour, le vrai mari revient!
Cette fablounette pas très morale (étrange pour un film indien, d'ailleurs) est bien agréable et traite non seulement des sentiments amoureux, mais surtout du libre arbitre. Du libre arbitre féminin plus particulièrement, dans une société où c'est une chose encore assez rare.
King Khan et Rani Mukherjee font du bon boulot, sans trop de surjeu et beaucoup de sentiments.
Bien évidemment, ils chialent tous de longue et se mettent à danser et chanter très régulièrement, comme de juste.
La réalisation est très jolie, les couleurs vives, les numéros musicaux de belle qualité.
Un film finalement atypique et classique.