Collection de grosses ficelles. Casting et direction d'acteurs épouvantables : on cherche parmi tout ce monde le véritable "chef".
Des grosses ficelles épuisantes. On croit voir une histoire formatée par, ou pour, des recettes toutes prêtes hollywoodiennes. Impossible d’échapper à tous le catalogue de passages obligés. Ce ne serait pas si ennuyeux avec une réalisatrice de talent… (Jane Campion a les mêmes travers, mais elle a réalisé, elle, un chef-d’œuvre).
Au-delà des tours et détours laborieux du récit, surlignés par des dialogues puérils ou une musique tapageuse, l’aspect le plus mal maîtrisé reste le choix des acteurs et la direction d’acteurs. La question de l’opposition entre les générations, entre modernisme et tradition, avec comme ici la question de la place de la femme dans la (petite) société, c’est un sujet fréquemment rabâché dans le cinéma japonais de l’âge d’or par exemple, et ça nous donne une idée des pièges à éviter.
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