Avec Palmetto, le réalisateur allemand Volker Schlöndorff se lance dans un film américain changeant de style par rapport à son habitude.
C'est un hommage au film noir, une adaptation d'un roman de James Hadley Chase.
Si ce film peut titiller notre curiosité pendant une dizaine de minutes, rapidement c'est le désappointement qui se fait ressentir parce que le réalisateur reprend tous les poncifs du genre sans grande originalité, de plus l'intrigue est cousu de fil blanc. Toutefois le problème provient surtout d'une réalisation sans nervosité et ayant du mal à appuyer sur la noirceur du récit.
Niveau casting, si Woody Harrelson est convaincant dans ce type d'univers, il n'en est pas de même pour Elisabeth Shue car elle lui manque la sensualité féline nécessaire pour incarner la femme fatale, la garce qui va piéger le mâle appâté par ses formes et aussi l'appât du gain.
Dans le dernier tiers, le scénario a beau nous envoyer des rebondissements à gogo, le rythme trop indolent en fait un film ennuyeux.