Jeux de mains, jeux de vilains
Kale, un adolescent de 17 ans (Shia LaBeouf), perd son père dans un accident de voiture. Comme c'est lui qui conduisait et bien qu'il ne soit pour rien dans l'accident, il se sent responsable de la mort de son père et ne s'en remet pas.
Au lycée, alors qu'il est interrogé par son professeur d'espagnol, celui-ci a un mot malheureux concernant son père et Kale réagit brutalement, lui envoyant un coup de poing dans le visage. Il passe au tribunal et est assigné à résidence avec un bracelet électronique placé autour de la cheville qui l'empêche de dépasser un périmètre de quelques mètres autour de sa maison. Le quartier où il vit est une de ces banlieues résidentielles américaines où il ne se passe jamais rien, du moins c'est l'impression que l'on en a.
Kale passe son temps dans la maison, à surfer sur le web, à jouer à des jeux vidéos, à se gaver de pizzas... jusqu'au jour où une nouvelle voisine de son âge, Ashley, emménage dans la maison d'à côté.
Son seul copain, Ronnie, vient de temps en temps lui rendre visite et, comme deux ados de leur âge, ils fantasment sur la fille. En observant ce qui se passe dans le quartier, ils s'imaginent que l'un de leurs voisins, l'énigmatique M. Turner, a des agissements bizarres et pourrait être le tueur en série que la police recherche.
Leurs soupçons se muent en certitude lorsqu'un soir, le voisin reçoit deux entraîneuses et qu'une seule ressort de chez lui.
Mais comment démontrer, alors que l'on est assigné à résidence, que le voisin est un tueur en série ? Kale met dans la confidence Ashley et Ronnie et, en quelques heures, ce qui avait démarré comme un jeu, se transforme en un terrifiant thriller.