Intrigué par la présence d'un réalisateur coréen sur la devanture de mon cinéma habituel, je me laisse tenter par cette autre vision du cinéma à laquelle je ne demande qu'à m'ouvrir. Parasite invoque la base scénaristique assez classique de la lutte des classes, mais au fur et à mesure du film, en fait un véritable pilier de narration. Nous faisant passer par toutes les émotions, littéralement, il met en scène des personnages, tantôt héros, tantôt anti-héros auxquels on s'attache malgré tout. Le cadre de la trame principale s'avère être, pour le réalisateur, un moteur pour l'intrigue et presque un personnage à part entière, crachant, dévoilant, immisçant et effaçant les personnages et les péripéties.
Une intrigue qui monte en intensité et en émotion au cours du film que je n'hésiterais pas à classé dans les meilleures surprises de cette année. A fuir pour ceux qui ont les fins ouvertes en horreur.