On ne s'ennuiera pas c'est certain devant ces pauvres qui sentent comme le métro, et qui n'ont pas d'autre choix pour continuer à survivre, que de s'infiltrer chez les riches comme des parasites dans les couloirs du métro.
Le film réussi parfaitement à nous montrer le contraste qui existe entre les pauvres d'un côté prêts à tout pour survivre et les riches de l'autre qui s'en battent les couilles ne se préoccupant que d'être au top en anglais ou le meilleur futur artiste (sans trauma par contre).
Sans grosse facilité débilitante, le film passe évidement au dessus de tout manichéisme qui voudrait nous faire croire qu'il existe les gentils pauvres et les méchant riches ou inversement. Chacun se bat (enfin l'un plus que l'autre quand même) pour vivre avec ses armes et en fonction de se qu'il pense être bon et juste. C'est réjouissant de voir un film où les personnages ne sont pas écris pour être soit adorés soit détesté. Cela permet de donner plus de pouvoir et de force à l'histoire et au propos.
L'écriture de la première partie de film est d'ailleurs bien sympathique et on regarde avec un air amusé cette famille s'incruster chez les riches un peu con-con. Ensuite les luttes se mettent en place.
Je vais pas faire de paragraphe luttes des classes parce que c'est trop compliqué.
Mais ca va plutôt loin, jusqu'au point culminant ou climax comme on veut. Ou l'on passe d'une séquence qui mélange explosion de merde et enfouissement sous les eaux d'une partie (pauvre) de la ville à un jardin ou des mecs jouent au violoncelle en train de bouffer des langoustes avant de voir surgir la terreur venant du sous-sol.
Pour finir on voudrait nous dire que finalement, le but de pauvres c'est de devoir être riche comme les riches (mouais) mais que ca n'arrivera pas parce qu'en fait les pauvres sont des pauvres (là ok). Que même entre eux ils se botteront le cul pour quémander un peu de thune au riches plutôt que de s'aider (ca se tient).