« Pas de vague”, un film qui intrigue par un point de vue singulier avec une version inusité de ce thème. La première moitié, bien que quelque peu prévisible, offre une base solide mais peu complexe. C’est dans la seconde partie que le récit prend véritablement son envol, explorant avec éloquence l’abandon de la hiérarchie et le silence de l’Éducation nationale face à la protection des ses enseignants. Le film gagne en profondeur en plongeant dans l’intimité du professeur, ajoutant ainsi une dimension émotionnelle riche à l’histoire.
Le film s’opposent au classique “méchant et gentil”, suscitant une empathie croissante envers ses protagonistes et offrant une perspective moins simpliste. Cependant, la conclusion laisse un sentiment d’inachevé me laissant sur ma faim en optant pour une fin ouverte, bien que le potentiel pour une conclusion plus saisissante était présent.
François Civil incarne avec brio le rôle du jeune professeur idéaliste et naïf, confronté à une réalité sociale complexe au sein d’une institution un peu archaïque .
“Pas de vague“ est une plongée immersive dans les défis du système éducatif et des dynamiques sociales, portée par des performances convaincantes et une exploration courageuse des enjeux contemporains. Un film qui, malgré ses quelques imperfections, mérite d’être vu pour sa pertinence et son ambition artistique.