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Bonheur triste
Je suis Lucas Belvaux depuis un bon moment et j'apprécie sa fibre humaniste, son regard aiguisé sur la société et sa manière d'en tirer partie. En apprenant qu'il allait nous réaliser une "comédie...
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le 12 juin 2014
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En un mot: grotesque.
On connaît le parcours de Lucas Belvaux, et son intention ici est louable: l'amour et le déterminisme social, un sujet intéressant à creuser et illustrer. Hélas, à force de distiller des symboles grossiers voire très lourds, on s'éloigne de Bourdieu pour plutôt trouver un gros manque de finesse.
Terriblement maladroit, voire gênant, ce film est en plus porté par deux acteurs qui en font respectivement trop et pas assez. Emilie Dequenne affiche durant la moitié du film un sourire figé destiné à nous montrer au cas où on n'aurait pas compris, qu'elle est rayonnante, malgré sa condition de mère célibataire. Quant à Loïc "comédie française" Corbery, il se contente de se draper dans le noir et les regards fuyants de l'intello parisien. Le noir, la lumière, vous saisissez le symbole? Il y en a 150 autres du même genre. C'est lourd, pénible et surtout raté.
Terriblement maladroit, voire gênant, ce film est en plus porté par deux acteurs qui en font respectivement trop et pas assez. Emilie Dequenne affiche durant la moitié du film un sourire figé destiné à nous montrer au cas où on n'aurait pas compris, qu'elle est rayonnante, malgré sa condition de mère célibataire. Quant à Loïc "comédie française" Corbery, il se contente de se draper dans le noir et les regards fuyants de l'intello parisien. Le noir, la lumière, vous saisissez le symbole? Il y en a 150 autres du même genre. C'est lourd, pénible et surtout raté.
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le 4 mai 2014
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