Peau de Chien est un court métrage à la fois puant et puissant. Une idée géniale polluée par les bas fonds de la gauche anti raciste la plus haineuse. La portée politique est évidente et constamment assénée, mais prend une forme admirable avec son idée centrale. Car cette idée, c'est un chien qui se transforme peu à peu en homme. Et qui, au fur et à mesure de sa mutation (semblable à La Mouche), est encore moins bien traité que lorsqu'il était un animal. Devenant alors un clochard difforme, le message touche au but. Mais c'était sans compter sur le personnage du boucher. Le franchouillard au pif aviné qui lorgne tous ses clients en demandant avec insistance si ils ont bien LEURS PAPIERS avant d'en bastonner un gratuitement. Car ils veut les chasser les étrangers ! Puis en fait non, il les tue pour avoir un peu de matière première pour sa boutique. Et là, les tas de chaussures, les tas de vêtements, les tas de cendre... La Haine, c'est mal. Ben les graphismes, c'est mal. Et le cliché politiquement correct haineux aussi c'est mal.