C’est typiquement pour ce genre de péloche que je redoute les festivals à la programmation gargantuesque. De ceux dont les films proposés sont si nombreux qu’il y a forcément anguille sous roche. Et là, c’est bingo. Parce que Perfect Skin n’a de commun avec la perfection que son titre. Première réalisation de Kevin Chicken (déjà, ça part mal), le film narre l’histoire d’un tatoueur (Richard Brake) pris de fascination pour une jeune femme (Natalia Kostrzewa), qu’il se décidera à kidnapper pour parfaire son œuvre en utilisant la donzelle en laissant libre cours à son imagination.. Se voulait plus proche de L’étrangleur de la place Rillington ou du Voyeur que des réalisations de l’école Torture Porn qu’il semble prendre de hauteur, le sieur Poulet se complait dans un ensemble moribond sans relief aucun, où la tension inexistante n’a d’égale que la laideur des images.
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