Précisons d'abord une chose : Midsummer Knight's Dream étant la suite directe de Spring of Birth, et par conséquent le second volet d'une série de quatre films, impossible de s'attaquer à la bête sans avoir vu le premier chapitre de la saga.
Ce second long-métrage poursuit donc l'histoire où nous l'avions laissée et l'enrichit incroyablement. AIC ASTA a fait des choix plus que judicieux dans cette suite en ne reprenant que les éléments essentiels du jeu pour développer une histoire fluide au rythme parfaitement entretenu, parvenant à mettre en avant les différents protagonistes. On notera quelques changements par rapport au soft original, des ajouts ou des modifications, très bien pensés car permettent de réunir assez vite toute la bande du SEES pour ainsi jouer sur les interactions entre les uns et les autres. La manière de développer Makoto Yuki, le héros donc, est pertinente par rapport à la dimension sociale de la saga. J'y ai d'abord vu une redite du travail fait sur Yû Narukami dans Persona 4 : The Animation, mais finalement en plus développé et pertinent puisque cette thématique a des répercutions directes sur le grand final du film. A ce propos, préparez les mouchoirs...
Coté réalisation, on est largement au-dessus du premier film, d'abord parce que j'ai trouvé la réalisation graphique plus intéressante et poussée, mais aussi parce qu'on a enfin droit à des combats véritablement dynamiques. La séquence avec Aegis contre l'une des Shadow "full moon" est jouissive, j'en ai poussé mon petit cri de fanboy.
Qualitativement, je ne sais pas comment AIC ASTA arrivera à faire mieux que ce second volet. Gageons que les meilleurs moments du jeu, les plus forts émotionnellement aussi, restent à adapter. On peut s'attendre à une suite d'un très haut niveau.