Phantasm 5 Ravager ne ravage pas grand chose.

Etrangement, je ne m'attendais pas à grand chose de ce 5eme volet,
et pourtant je salivais d' impatience.

Enfin ! La suite de ma série fétiche !
Le Tall man, les nains à capuche, le monde rouge, les portes chromés, reggie, jody ! Youpi ! 

Tous les éléments de la franchise sont là. On ne peut pas dire le contraire.
Puisque Don Coscarelli est au scénario. Mais ce n'est pas lui qui réalise.
C'est David Hartman et ça se sent... la réalisation est minable.

Les 4 premiers Phantasm reposaient sur un système d' ellipses et de flashbacks
qui déconstruisait la narration, ce qui permettait a Don Coscarelli de perdre son
spectateur mais aussi de l'immerger dans cette histoire singulière.
Le procédé est présent mais la fougue visuel des autres épisodes a disparu.
On est plus dans l'invention mais dans l'auto parodie ! C'est vraiment grotesque.

Parfois, des pointes de nostalgie viennent nous tirer de notre coma phantasmique (fan service).

Mais qu'est ce que c'est ringard: le meilleur étant les scènes se passant dans le futur apocalyptique.
Mention spéciale à celle ou Reggie regarde une rue qui a plongé dans le chaos!
J'en ris encore tellement c'est mauvais!

Les acteurs sont en lutte permanente, ils rament, ils n' y croient plus.
Reggie Bannister fait le boulot à la limite tandis que Michael Baldwin se demande pourquoi il a accepté cette suite. Angus scrim est fatigué...
Le nain du futur et le binoclard de la voiture sont tous les deux premiers, sur le podium du plus mauvais jeu d'acteur.

Alors que ce 5eme épisode aurait du clôturer en beauté la série, il loupe complètement
son virage en nous proposant des situations sans surprises, un rythme inégal,
un scénario pas palpitant pour un sou et des effets spéciaux plus que mauvais( Budget )!

Cette suite n'aurait pas du exister tout simplement.
On replongera dans les 4 premiers avec grand plaisir et c'est tout !
Qu'elle était l'intention de Don Coscarelli ? Je cherche encore...