Malibu Film, made by Sidaris, pour ceux qui ne savent pas, c'est de l'action et des nichons. La société de production est spécialisé dans ce domaine. Ca vole bas, parfois ça creuse, mais à l'époque des vidéothèque VHS, années 80 et 90, c'était semble-t-il vendeur. Picasso trigger n'échappe pas à la règle : c'est très bas, souvent sous la ceinture, et en terme d'action ça creuse incontestablement.
Je ne m'attarderais pas sur les plans-nichons, ils sont comme dans les autres films : on en profite pour filmer une plantureuse femme (ou plusieurs) sous la douche, dans un bain, etc... rien de neuf sous le soleil d'Hawaï.
Par contre les scènes d'action, les personnages et le scénario valent bien le détour.
- Le chef d'escouade, le type a priori le plus balèze de la troupe, est un blaireau fini. Bon déjà rien qu'à sa tronche, il nanardise le film. Mélange somme toute assez probable entre Dudikoff et Hasselhoff, une tête comme la sienne ne passe pas inaperçue face aux amateurs de cinéma déviant, on dira même que le type à la gueule de l'emploi. Mais en terme de compétence balistique c'est simple : il foire tout ces tirs, rate tout ce qu'il vise et empêche en même temps ses équipiers de faire le boulot. Au départ ça fait un peu rire, à la fin ça devient drôlement con. Le seul ennemi qu'il bute, c'est en utilisant une mini roquette téléguidée. Faut voir la scène !
- Les bastons sont d'un niveau minable, parfois même improbable avec des prises de catch, c'est dire...
- Ca explose. Quoi explose ? heu.. tout ! Même les boomerang explosent !
- Les bimbos ne meurent pas, même avec une balle dans la tête (les balles ricochent).
- Le scénario est tordu à souhait. De ce point de vue, on suit parfaitement la ligne de conduite des autres productions Malibu Film : des retournements de situation qui donneraient l'illusion de la densité à un enfant, mais qui en réalité prouve un peu plus la futilité de l'oeuvre.
Au final, je dirais que j'ai pris plus de plaisir à regarder celui-là que Savage Beach, mais pas de beaucoup.