Joyeux bordel à Hong Kong
Ou comment Tsui Hark se venge du caractère de JCVD sur Double Team.
Pour résumer rapidement, ce film est un joyeux bordel sans queue ni tête, un gros "WTF?", un magnifique portnawak, du non sens à l'état pur, des idées trouvées par des scénaristes et un Tsui Hark grandement inspirés par les dieux des hallucinogènes...
Bref, imaginez des bombes cachées dans des boutons de jeans (ah, on démarre fort, pas vrai? =)), JCVD qui a pas 2 minutes pour respirer et enchaîne les combats, ce qui fait des entrecombats mémorables, où il semble bien shooté au LSD (ce qui est peut-être pas faux, JCVD était alors, semble-t-il, en pleine consommation de cocaïne), Paul Sorvino en roue libre, une course de pousse pousse épique où Rob Schneider, magnifiquement insupportable, décide de fouetter notre Jean-Claude comme un cheval...
Sans oublier les magnifiques prouesses techniques de Tsui Hark, qui n'a pas peur du ridicule dans l'innovation.
Bref, ce film est un véritable OCNI (objet cinématographique non identifié), où Tsui Hark s'en donne à coeur joie pour faire tout et n'importe quoi.
Juste magnifique de WTF :p