Nous sommes en 1971. Pink Floyd enregistre un live légendaire à la cité romaine de Pompéii dans les ruines d'un amphithéâtre romain. Ils y joueront notamment Echoes, One Of These Days et A Saucerful Of Secrets. Une première version du film sort au cinéma en 1972, et une seconde en 1974 où vingt minutes de reportage sur l'élaboration de "The Dark Side Of The Moon" (on peut y voir la création de On The Run, Us And Them et Brain Damage) y sont ajouté.
C'est donc 45 ans plus tard que David Gilmour retourne dans cet arène cette fois-ci sous les yeux de près de 2600 spectateurs (contrairement à la version de 1971 où l'amphithéâtre était vide).
« C’est une construction fantastique. C’est un endroit extraordinaire parce qu’il a été préservé, exactement comme il était à l’époque. Beaucoup d’autres sites comme celui-ci existent. Visitez n’importe quel site antique à travers le monde et vous verrez qu’ils sont très endommagés par ce qui s’est déroulé depuis le siècle où ils ont été abandonnés. Mais cet endroit est comme scellé dans le temps, vous êtes en train d’admirer un édifice qui n’a pas changé depuis des années »
-David Gilmour
Le film s'ouvre sur une introduction dans les quartiers de Brighton en Angleterre où l'on peut y voir Gilmour et ses musiciens faire les derniers préparatifs de leur tournée "Rattle That Lock". S'ensuit le départ pour l'Italie et l'installation de la scène. Et c'est sous la lune brillante que Gilmour commence le concert dans cet amphithéâtre si mythique par la sublime chanson d'ouverture de son dernier album, 5 A.M. Alternant ensuite entre les chansons de ses deux derniers albums et les plus gros succès de Pink Floyd, Gilmour nous offre un concert hors du commun accompagné de jeux de lasers, de pyrotechnie et de projections spectaculaires. Entre le duo de guitare acoustique sur Wish You Were Here, l'émouvant hommage à Rick Wright avec The Great Gig In The Sky et en passant par le fantastique solo de guitare de High Hopes ou par le majestueux Shine On Your Crazy Diamond, David nous montre qu'il n'a rien perdu de sa maîtrise et qu'il est (et restera!) le seul et unique dieu de la guitare. Clôturant le concert par le magique Comfortably Numb (seul morceau de The Wall avec Run Like Hell), je me questionnait enfin "Suis-je au Paradis?".
-Interview de David Gilmour par le magazine Rolling Stones (explication du manque d'Echoes)
-DVD du "David Gilmour: Live At Pompeii"
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