Plancha est ce qu'on appelle un film de copains de droite, ou encore un film de droite de copain. ce qui est drôle avec les films de droite d'habitude c'est qu'ils se permettent d'aller super loin, mais là c'est vraiment plat, plat comme une plancha. encore un coup de la droite bien pensante, les personnages votent sûrement Macron, d'ailleurs à un moment Dubosc dit qu'il est pour le féminisme, il est "même pour le droit de vote des femmes" et à la fin il y a un couple de lesbiennes bretonnes donc autant dire que des sommets de progressisme sont atteint, et du coup on se fait chier. Les personnages n'ont même pas l'air racistes. Et la bonasse du film est une vraie potiche, elle n'essaie même pas de draguer un des maris.
Une belle originalité cependant, les personnages ne sont pas parisiens mais lyonnais, on ne s'y attendait pas. C'est peut-être pour ça qu'ils ne sont pas racistes.
La trame narrative manque de cohérence, d'un grand élément perturbateur, ce ne sont que des petites intrigues les unes à la suite des autres: ton fils c'est pas ton fils, t'as cassé mon puzzle, j'ai des problèmes avec mon père, je me suis fait piquer les couilles par une guêpe etc. suivi d'un dénouement relativement plan plan : "désolé j'ai été désagréable :/"
Autre point gênant, les personnages, en particulier les femmes se ressemblent beaucoup trop les un(e)s les autres, c'est difficile à suivre. Qui de Nathalie ou de Véronique vient d'aller chercher des glaçons pour le rosé?? On recommendera aux maquilleuses et coiffeuses de varier les tonalités de balayages.
En bref, film de droite peu flamboyant, on lui préféra des équivalents plus piquants et savoureux, aux intrigues encore plus prévisibles, aux personnages qui ne font pas semblant de ne pas être misogynes et racistes et aux paysages plus bandants que les plages bretonnes.