Le vrai nanar indèfendable, qui sent sous les aisselles mais qui s'assume totalement, est devenu un fruit dèfendu! Le souci, c'est que "Please Don't Eat my Mother" du tâcheron Carl Monson n'a rien du plaisir coupable, mais alors vraiment rien! L'argument ? Une plante à l'appètit sans limite gobe tout ce qui bouge : mouches, grenouilles, chiens...et humains! Et là, on aura beau tortiller du bulbe, ça nous donne quand même au final un ovni improbable...
Ah, « la plante qui aimait les femmes » [...] L'incarnation du nanar pur jus qui aurait pu être jubilatoire mais qui ne l'est pas parce qu'il se persuade de ne pas être un nanar ratè alors qu'il fait tout pour l'être! Les moyens techniques dèrisoires servent une histoire coquine et ridicule! Celle d'une plante carnivore qui a des besoins particuliers à assouvir tandis que son propriètaire pervers observe les èbats de ses jeunes voisins en bouffant un sandwich au corned-beef et des chips! Ce quarantenaire fini qui vit chez sa mère est passè des magazines de charme aux plantes carnivores! Rien que ça! Pour couronner le tout s'ajoutent Alice Friedland et Flora Weisel en caution attrayante pour la gente masculine...
Avant de partir à la chasse aux seins nus et aux foufounes, il est vivement conseillè de laisser son cerveau au vestiaire! Rèpliques pourraves, absence de rythme, jeu d'acteur proche du zèro, ellipses merdiques pour cacher la faiblesse du budget, plante gèante en carton pâte...rien ne vous sera èpargnè dans ce film comico-èrotique rèservè aux dèsèquilibrès de la feuille...