Prosti-Woman

Décidément la TNT c'est de la bombe. Après avoir été soufflé par le Diable s'habille en Prada (voyez donc ce que j'en pense http://sens.sc/KemmU2), me voilà miné par Pretty Woman, et du coup les bras m'en tombent.

Le film de Garry Marshall, passé depuis dans le panthéon des films cultes d'une époque décadente, fait dorénavant parti du patrimoine "culturel" (béni soit le ciel, je ne suis pas en train de manger de bretzel en écrivant ces lignes) et nombreux sont les réalisateurs, publicitaires, et scénaristes qui s'en sont inspiré. En effet on ne compte plus les clins d'œil, références, parodies, repompes de la chose, et la fameuse chanson de Roy Orbison est dans l'inconscient collectif et ressurgit inévitablement —pour ne pas dire irrésistiblement— dès lors qu'il s'agit d'illustrer un quelconque essayage de fringues; à la télé comme à la maison.

Fabuleux, les filles.

Madame me dit d'ailleurs que Pretty Woman, associé au Robin en Bois de Costner, faisait figure de programme ciné lors de moultes soirées pyjamas girl pelochon mouchoirs vernissage de doigts de pieds. Le film de fille d'une génération: la nana nature-peinture incarnée par Roberts qui rencontre son prince charmant de Richard Gere— plein aux as, c'est plus faci...glamour bien sûr— et ils vécurent heureux bla bla bla. C'est dire!

Du rêve en celluloïd les filles.

La prostitution et la drogue au début c'est pour de rire, on va pas se prendre la tête non plus, hein. C'est pas comme si c'était des sujets sérieux, sordides, glauques, et qui existaient dans la vraie vie.

Et puis le mec qui paie pour une nana et qui se fait turluter le soir où il rompt avec sa copine...ouais oh il est cro chou avec ses tempes grisonnantes; pas touche, hein.

Non parce que vous m'arrêtez si je dis des conneries mais Pretty Woman c'est quand même l'histoire d'une nana qui arrête de vendre son cul pour quelques dollars et qui plaque tout pour vendre son cœur au premier richard qui lui paie des fringues, hein.

Girls power!