Primaire conte l'histoire de Florence, professeur des écoles très investie dans son métier. Dans sa vie c'est simple il y a le travail et...Denis, son petit garçon. Séparée du papa elle l'élève seule et il est élève dans sa classe.
Arrive Sacha, un élève de CM1 laissé à lui-même et habitué aux allées et venues de sa maman depuis longtemps. Florence va prendre la situation à bras le corps et le coeur... et y laisser quelques plumes.
Ce film n'a rien de révolutionnaire et exploite quelques clichés du genre, avec un coté très fleur bleue parfois. Pourtant, pourtant la magie opère. Je ne suis pas objective car j'aime Sara Forestier depuis Hell, choix de rôle assez osé à l'époque, film qui dérange, film qu'un certain public a mémorisé, et qui moi m'a beaucoup marquée, mais ne nous égarons pas. J'continue de la suivre Sara, de loin en loin. Le temps passe, elle gagne en beauté, en crédibilité et en malice. Dans les interviews elle raconte qu'elle aurait adoré exercer ce métier. J'peux pas m'empêcher de sourire tant ça fait un peu rêve de gamine et que la réalité a bien évolué, mais admettons. Bien sûr sa classe est plutôt sage et elle assure le rôle, elle y est, elle ne joue pas, elle est. Voilà un rôle parmi les plus sages qu'elle ait pu avoir à jouer et qui lui vont vraiment bien. Engagée, passionnée, généreuse, attentionnée, avec ce petit fond de révolte qui fait que ce ne serait pas elle autrement...
J'ai trouvé à ce film beaucoup de poésie, de simplicité et d'émotion. J'ai eu les larmes aux yeux alors que je n'aurais pas parié sur ce film. Bien sûr il y a volontairement de bons sentiments, mais on y croit, on en veut, on veut des happy ends pour certains personnages, on n'en demande pas plus.
Cette critique est un peu décousue, mais peu importe, je vous recommande chaudement ce film et les messages qu'il peut véhiculer.