Walden pour les nuls.
Recette pour un film indé américain : Des paysages indés : un peu déglingos, avec de la rouille, des décharges et des arbres calcinés. Une intrigue indé : des gens un peu déglingos, esseulés, qui...
le 22 déc. 2013
9 j'aime
4
Après de terribles incendies qui ont eut lieu au Texas en 1987 (si je me souviens bien), Alvin et Lance, deux jeunes hommes qui n'ont rien en commun à part le fait qu'Alvin est le copain de la sœur de Lance, se retrouvent à travailler en plein forêt pour entretenir des routes. Perdus en pleine nature, ces deux hommes se retrouvent face à eux-mêmes avec chacun leurs préoccupations. Alvin aime se retrouver en pleine nature, ce qui nous donne de beaux moments de contemplation pendant le film, et Lance préférerait être en ville pour y exercer ses talents de dragueur auprès des filles. Ce dernier aimerait mieux être en ville plutôt qu'en pleine nature, l'autre est son opposé, l'homme droit qui aime la nature et qui subvient aux besoins de sa compagne.
Pourtant avec de bons ingrédients pour faire ce film (nature, bons acteurs, belles images etc.), on met du temps à rentrer dans l'histoire, le début est un peu lent, on apprend à connaitre les personnages, et quand enfin on commence à s'attacher à ces personnages, le film se termine.
On ne voit que ce qu'il se passe passe dans la forêt, ça fait une sorte de huit clos inversé. C'est ça le but du film selon moi, nous montrer un bout de vie de ces deux gars, une rencontre forte à un tournant dans leur vie qui ne marque pas une fin mais un commencement. C'est beau, c'est sympa mais j'en voulais plus, je me sens frustrée mais c'est bien aussi, comme ça le film reste un bon souvenir.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films de 2013 et Les meilleurs films sur l'amitié masculine
Créée
le 17 sept. 2015
Critique lue 309 fois
1 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Prince of Texas
Recette pour un film indé américain : Des paysages indés : un peu déglingos, avec de la rouille, des décharges et des arbres calcinés. Une intrigue indé : des gens un peu déglingos, esseulés, qui...
le 22 déc. 2013
9 j'aime
4
Remake de l'islandais "A annan veg" et récompensé en 2013 par le Lion d'Argent du meilleur réalisateur au Festival de Berlin, "Prince of Avalanche" signe le retour du cinéaste David Gordon Green au...
Par
le 19 nov. 2014
9 j'aime
Prince Avalanche ou Prince of Texas ? je préfère Prince de Lu, ça me remplit bien l'estomac, mon palais me remercie quand je lèche le chocolat entre les deux biscuits, un moment intense et...
Par
le 10 nov. 2013
7 j'aime
2
Du même critique
A la base ce film ne m'intéressait pas plus que ça, puis par un hasard du destin et vu que je n'avais rien d'autre à faire j'ai regardé le début. Le spitch m'a plu même s'il n'était pas d'une...
Par
le 22 août 2014