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Sofia Coppola excelle dans l’art de filmer les héroïnes captives, rappelant Marie-Antoinette ou Virgin suicide par ses thèmes de confinement et de transformation. Ici, Priscilla se métamorphose, passant d’une adolescente façonnée par les attentes d’Elvis (au second plan) à une femme déterminée à reprendre le contrôle de sa vie et à sortir se libérer de cet homme adolescent.
Dès le début Sofia Coppola joue avec la différence de taille entre Cailee Spaeny et Jacob Elordi (qui sont brillant•es) comme un symbole de l’asymétrie qui traverse tout le film. Coppola exploite cette disproportion physique pour incarner la relation en parti sous emprise entre Priscilla et Elvis, ce dernier apparaissant comme un homme immature, incapable de répondre a ses besoins émotionnels et intimes.
On retrouve évidemment la sophistication visuelle de Coppola, c’est beau et délicat des couleurs, aux costumes en passant par la BO qui prend le pas sur les dialogues.
Créée
le 12 sept. 2024
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