Marcus Niespel est une machine à reboot qui n’a jamais caché son amour pour le cinéma d’épouvante. A la tête de projets somme toute assez inégaux (« Massacre à la tronçonneuse » (2003), « Pathfinder - Le sang du guerrier » (2007), « Vendredi 13 » (2009) et – malheureusement – de l’ignoble « Conan » (2011)), le réalisateur allemand natif de Frankfurt change littéralement de direction douze ans après le début de sa carrière en se penchant sur un film plus personnel et assez soigné. Il convient de signaler un très beau travail sur le fond, mais une déception sur la forme : l’utilisation de la caméra laisse parfois à désirer et les effets spéciaux auraient mérités d’avantage d’attention. Quoi qu’il en soit, le twist finale, surprenant, ne fait pas regretter le coup d’œil.