Trigger Warning
Les quelques lignes de présentation du film, si elles amorcent un scénario qui n’est pas dénué d’intérêt, ne sont pas ce qui devrait convaincre le spectateur d’aller le voir. Ce qui devrait le...
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le 3 août 2019
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Bon. Déjà, inutile de dire vu ma note: PROMARE est un de mes films préférés.
Donc là, on va assumer d'être biaisé. Et alors?
On va divulgâcher à balles aussi. Parce que j'ai vu le film 5 fois et j'ai besoin d'en parler. Beaucoup. Probablement.
PROMARE c'est un film avec des couleurs de partout. Super flashy. Donc peut-être que certaines personnes pourront pas profiter du film pleinement. (On sait jamais que vous soyez épileptique et que ça vous donne envie de voir le film, je préfère prévenir au cas où). ET JE PRÉCISE JE ME SOUVIENS PLUS DE GALO-HEN ET LIO-HEN. Peut-être que je les rematerai et que je mettrai à jour cette critique, je sais pas. (Je les ai rematés, donc je vais pouvoir rajouter des trucs par-ci, par-là.)
PROMARE ça parle de beaucoup de choses en étant super bourrin. Un peu comme Jujutsu Kaisen en fait. La finesse brute, ça connaît Hiroyuki Imaishi faut dire, entre Kill la Kill et Gurren Lagann, on a toujours eu droit à des délires inconditionnellement extrapolés sous couvert de beauferie mais finalement - super humain. PROMARE c'est aussi le cas, c'est juste pas beauf. Après le film fait un peu moins de 2 heures, donc heureusement.
Mais du coup pour faire simple, c'est des pompiers qui se battent contre des gens qui foutent le feu de façon innée. Qui peuvent pas y résister. Sauf que c'est pas si simple, évidemment.
Déjà, qui "peuvent pas y résister", ça doit vous rappeler un truc. Alors malheureusement j'ai pas le thread sous la main, mais je sais que quelqu'un avait analysé tout PROMARE sous un angle QUEER. Parce que, ACCIDENTELLEMENT OU PAS, c'est le cas.
Galo Thymos (le personnage principal) est un himbo (terme utilisé pour des hommes musclés au grand cœur et souvent un peu benêts) fringué en pompier (enfin, fringué, c'est un grand mot vu qu'on le voit rarement couvrir son torse, ce qui est le comble pour un pompier, mais ça colle au personnage qui est... une tête brûlée, oui très bon jeu de mot, merci merci), et son "antagoniste"/rival/ami/amant, Lio Fotia, est un twink (terme utilisé pour les hommes gay efféminés/très fins et souvent imberbes de ce que j'ai compris, n'étant pas un homme gay mais me trouvant de l'autre côté du miroir, hésitez pas à me dire si je me trompe) en cuir et en volants (donc un mélange de dandy et de culture du cuir, qu'on retrouve beaucoup chez les communautés gay, tiens donc).
Mais encore une fois, si vous voulez en savoir plus sur cet aspect, je vous invite à retrouver ce thread, je me sentirai un peu mal de vous recracher ce que j'y ai lu sans vergogne. Et y'a Gueira et Meis, les acolytes de Lio, qui sont pas tout à fait dans les normes de genre, aussi, mais regardez le film et vous comprendrez rapidement, honnêtement.
Cela dit, c'est clairement plus que compatible avec le propos du film. Ce thread avait évoqué les différences de formes pour les deux camps (les Burnish, donc nos pyromanes marginaux, et les citoyens/pompiers) puisqu'on retrouve majoritairement des formes géométriques dures dans le camp de nos protags (les citoyens/pompiers et surtout Kray Foresight, dont on reparlera bien évidemment), là où chez les Burnish, on a le TRIANGLE ROSE, oui UN TRIANGLE ROSE. (Triangle rose qui, on le rappelle, était le symbole utilisé pour marquer les homosexuels pendant la seconde guerre mondiale, ouais bonne ambiance). Si vous voulez en savoir plus là-dessus d'ailleurs, ce reportage d'Arte est probablement une bonne porte d'entrée (Josef et le triangle rose | Des amours interdites | ARTE): https://www.youtube.com/watch?v=4V1jn5Uh6vQ
Mais de toute façon, PROMARE porte sur la marginalité, quelle qu'elle soit. Les Burnish, on le voit au début du film, sont des personnes qui, à la base, souffrent pour différentes raisons (un salaryman sous pression dans un métro, une femme battue, des étudiants, des professeurs...). C'est un peu plus subtil dans Lio-hen, l'OAV qui présente l'arrivée de Lio, dans laquelle une scientifique qui a jusque-là "vécu normalement" devient une Burnish. Les Burnish, c'est pas juste les queer, c'est tous les marginaux qui SOUFFRENT. Et comment une scientifique pourrait-elle souffrir? Peut-être une réaction traumatique au fait d'avoir failli mourir dans un feu, comme la femme battue par exemple. Les précaires, les queer, les migrants... (même si souvent précaires et le reste vont ensemble), c'est finalement, du potentiel à Burnish. Et ça se voit sur d'autres aspects : au niveau des couleurs. Alors déjà, évidemment on peut voir plusieurs drapeaux LGBTQIA+ dans les gammes de couleurs selon le moment du film mais bon, ça pourrait être une coïncidence, après tout. Par contre, c'est sûr que les couleurs de Promepolis (la ville dans laquelle se déroule l'histoire, oui) qui sont bleu-blanc-rouge, déjà c'est drôle parce que je connais un pays bleu-blanc-rouge qui est en train d'avoir des problèmes de montée de l'autoritarisme depuis un moment, mais surtout... Bah ça contraste énormément avec les couleurs des Burnish: du rose flashy, du vert... etc.
(Mini-parenthèse, mais les visuels sont pas anecdotiques dans PROMARE. Enfin, évidemment vu que c'est un film d'animation, mais je vous invite à regarder Lio-hen pour trouver le passage où la scientifique et Meis/Gueira tentent de la convaincre de rester et d'accepter qu'elle est une BURNISH maintenant... en face d'un panneau publicitaire dépeignant ce qui semble être une famille nucléaire américaine d'une certaine époque, en ruines. Aie, ça fait mal. Et c'est sans compter dans le film en lui-même quand Lio est mourant et que Galo le ranime dans une scène en noir et blanc, où seule la flamme de vie est colorée.)
Bien évidemment, ça pourrait "simplement" être un code visuel où on associe les "méchants" Burnish (jusqu'à ce qu'on comprenne que, oh, spoiler, iels sont sympa en fait, et humains, ça alors) aux couleurs flashy/pastel, et les "gentils" aux couleurs de Promepolis. Sauf qu'il y a un autre ""détail"" qui me fait dire que c'est pas juste une question d'esthétique (en-dehors du fait que le film ressert quand même ENORMEMENT de codes queer, même beaucoup trop pour que ce soit une simple coïncidence mais ça on en reparlera après). On l'a déjà dit, les formes, dans PROMARE, elles sont importantes. Le triangle rose contre le carré blanc.
Hé bah en fait, c'est le cas jusque dans les combats. La glace que les pompiers/les flics/Kray utilisent pour geler les Burnish, c'est pas de la jolie glace façon Icy dans les Winx, c'est des cubes qui se multiplient. Que de l'ordre, de la "stabilité". Par contre, du côté des Burnish? Des motos de feu, des armures de feu, un dragon, un volcan... Les Burnish ont tout un aspect métaphore sur métaphore. Et c'est NORMAL. Vous êtes sans doute pas sans savoir que les marginaux et les artistes, ben en général, iels se connaissent bien. (Rappel supplémentaire d'ailleurs de respecter vos artistes préféré.e.s et de boycott au maximum tout ce qui contient des IA dans le secteur de la culture sinon croyez-moi les critiques seront beaucoup plus courtes, et aussi de maintenir le statut d'intermittent du spectacle, on sait jamais que votre comédien préféré finisse par foutre le feu dans un rayon LGBT+ après une collision avec des êtres d'une autre dimension, enfin bref). Quoi de plus normal, alors, que toute l'inventivité métaphorique se situe du côté des Burnish, là où l'inventivité "technologique" brute se trouve du côté... des deux? (Le Deus X Machina est un cas particulier, cela dit. Le Deus X Machina a été conçu par la personne qui "détient" la vérité, après tout, PROMETH DEUS. Et savoir que le mythe de Prométhée est partiellement revisité pour que tous les marginaux soient invités à vivre pleinement, c'est sûr que ça peut faire un peu bizarre. On pourrait après tout arguer que c'est peut-être un peu limite d'associer les PROMARE (nommés d'après Prometh) aux queer notamment, puisque finalement ce serait quelque chose de "temporaire". Mais est-ce que c'est vraiment le cas? Est-ce que les PROMARE, venus d'un autre univers, ne servent pas justement à exprimer toutes ces possibles discriminations, un peu comme les Daemon dans His Dark Materials, servant à illustrer "ce qui nous rend humain"? La femme battue aurait fini par péter un câble, comme le professeur, comme la scientifique, comme tout le monde). Donc merci Prométhée pour l'homosexualité. Prométhée a donné le feu équitablement à toustes, et il n'y a pas que les gens dans la norme qui en profiteront. Rien que pour ça, le DEUS EX MACHINA (référence supplémentaire à l'Antiquité, et pas des moindres vu que là, on assume pleinement le DEUS EX MACHINA, oui, c'est un robot qui sort de nulle part et qui va sauver tout le monde, et donc?) créé par celui qui est l'équivalent de Prométhée, ça a une saveur particulière. Ce n'est pas de la technologie anti-BURNISH après tout. C'est l'union des Burnish et des non-Burnish. Jusqu'au bout. Et que Galo soit un non-Burnish n'est pas si surprenant, même si il est plus que sous-entendu qu'il est gay (ou en tout cas, beaucoup plus intéressé par Lio que par qui que ce soit d'autre). Après tout, qu'attendre de plus d'un personnage qui reprend énormément le chara-design et des mimiques de Kamina, de Gurren Lagann, quand même bien réputé pour être le beauf par excellence (et je comprends qu'on puisse adorer le perso mais perso j'y arrive vraiment pas, désolée)... tout ça pour être déconstruit avec brio pour en faire un homme perdu, prêt à se lancer dans n'importe quel danger pour être un sauveur après avoir été sauvé, dont l'identité est instable et qui finit (peut-être) par accepter qu'il n'a peut-être jamais fait partie de la norme? Le fait qu'il soit prêt à sauver les Burnish (et KRAY mon dieu) après avoir été brûlé à vie à un bras dans Galo-hen, d'ailleurs...
Pareil pour les musiques. Alors peut-être que j'ai halluciné, mais il me semble bien que dans mes visionnages du film, les parties avec Kray Foresight ne contiennent... pas de paroles. C'est aussi le cas pour son thème à LUI spécifiquement, 904SITE. C'est techniquement aussi le cas du thème de Galo (GAL-OTHY-MOS), qui reprend également des instruments traditionnels pour coller au caractère un peu patriotique de Galo... au début tout du moins. Là où Kakusei (le thème des Burnish, on pourrait dire à ce stade), ça chante beaucoup. Comme pour BAR2NG4女14yoN où ça chantonne plus que ça ne chante des paroles compréhensibles mais ça fait sens. Pas besoin d'avoir des paroles compréhensibles pour transmettre des émotions. Alors que ça soit associé aux BURNISH? C'est logique. Pareil pour INFERNO, NEXUS et Gallant Ones qui sont des chansons du point de vue de Galo (INFERNO et Gallant Ones) et Lio (NEXUS et Kakusei). Inutile de dire que les chansons c'est quand même bien dans les manifs. Et avoir NEXUS qui joue lors de la rencontre de Galo et Lio, difficile de ne pas voir ça comme un coup de foudre quand une partie de la chanson inclue:
"So spend some time with me
I really like your company"
(Alors passe un peu de temps avec moi,
j'apprécie vraiment ta compagnie,)
Enfin, bref, revenons aux manifs. Pourquoi je parle de manifs, on me dira? Parce que les chansons que j'ai citées, c'est des chansons qui se gueulent. Là où Λshes est une chanson de deuil, Kakusei gagne constamment en puissance, pareil pour NEXUS, Gallant Ones... Et c'est pas pour rien. PROMARE c'est une œuvre où les marginaux se retrouvent chassés, traqués, sous prétexte qu'iels sont dangereux et ne se "retiennent pas" (cf le dialogue surréaliste entre Galo et Lio où Galo dit que si les Burnish se contenaient, iels pourraient vivre en paix, ce à quoi Lio demande si il croit ce qu'il raconte. Des paroles que beaucoup de personnes queer ont sûrement déjà connues, malheureusement.) et... les personnes qui correspondent aux normes. Et surtout, Promepolis est dirigé par un mec blond, blanc en costume blanc, avec des gants, qui vit dans un bâtiment immense et cubique, tout aussi blanc. Et c'est pas que ça fait très eugéniste-hygiéniste-autoritariste, mais ouais, si complètement, en fait. Et c'est encore plus le cas quand il est révélé que Kray Foresight désire en fait "sauver" 10 000 personnes et pas une de plus et surtout pas de Burnish à bord, parce que le noyau terrestre va surcharger à cause des Burnish évidemment. Un petit air de déjà-vu avec la prise du capitole où les coupables avaient accusé les personnes qui n'avaient aucun intérêt à le faire (les personnes de gauche, etc). Donc évidemment qu'un film qui est aussi ouvertement rebelle et anarchiste (comme en fait les deux autres œuvres les plus connues d'Imaishi, Kill la Kill et Gurren Lagann) va avoir des chansons gueulardes (et je le dis en connaissance de cause, j'adore absolument la musique de PROMARE et je le dis certainement pas de façon critique) pour ses personnages prêts à renverser un proto-facho! Ah et le film a encore mieux vieilli avec l'espèce de déni climatique du film qui a un parfum de musc (elon) et son délire de vouloir s'enfuir DANS L'ESPACE en emportant seulement une poignée d'élus plutôt que de tenter de sauver ce qu'il reste par tous les moyens.
Ce qui devient évidemment ironique, c'est quand on constate que Kray Foresight est... lui-même un Burnish. Je pourrais parler en long et en large des homophobes homosexuels mais un personnage d'American Beauty (je crois?) l'a déjà très bien fait, et les homophobes homosexuels se démontrent déjà très bien tout seuls. Preuve supplémentaire que, oui, on peut être homophobe en étant soi-même homosexuel, ou raciste en étant racisé, ou validiste (discrimination à l'égard des personnes handicapées) en étant handicapé. Etc. Et on va reparler d'homosexualité, évidemment, parce que Lio et Galo, c'est quelque chose. Alors déjà, on pourrait parler des paroles ambiguës des chansons entre eux deux (dont NEXUS qui joue dès leur rencontre), le baiser de réanimation qui dure quand même sacrément longtemps (et la réaction de Galo qui est pas gêné par ça ou encore Galo qui jette Aina au sol au moment où il voit quelque chose qui ressemble à un Burnish et vu que Lio s'est évadé, le cœur formé par l'explosion du DEUS EX MACHINA, les couleurs du drapeau bi, bref), mais aussi de ce qui a été fait en-dehors du film. Entre les ALLIANCES Lio/Galo ou encore l'illustration de Lio et Galo en costumes de mariage tous les deux, difficile de ne pas y voir quelque chose. Et vous savez quoi? Bah ça servirait le propos du film, encore une fois. Galo, contrairement à Kray, serait un mec queer privilégié (pas Burnish) qui, en plus de s'allier aux Burnish pour le bien de toustes, finit peut-être avec un Burnish. Enfin. Si vous voulez des analyses du Galio, y'a sans doute de bien meilleures analyses que la mienne.
Mais en plus de ça, bah le film parle fondamentalement de ce qu'être humain de toute façon. C'est quoi être humain? Rester claquemuré en se craignant les uns les autres, dans une ville entièrement blanche, presque dénuée de toute vie en-dehors de l'humanité? C'est du Imaishi tout craché, évidemment que le feu est le feu humain, et évidemment que le feu humain est différent chez tout le monde. Et évidemment que pour être bien sûr qu'on comprenne pas de travers, celui qui a découvert les PROMARE les a appelés comme ça parce que... il s'appelle PROMETH DEUS. Comme PROMETHEUS, ou Prométhée, en français, si vous préférez. Le gars qui a donné le feu aux humains au péril de sa propre vie là. Bien sûr je pourrais faire une tangente sur le fait que les Promare ne sont fondamentalement pas mauvais et à quel point PROMARE offre une vision magnifique et positive de ce qui nous entoure puisque le film finit BIEN, mais ce serait peut-être trop hypothétique. Alors quoi, comme Galo on va vivre juste pour rendre une personne fière de nous alors qu'on la connaît pas si bien? Comme Aina, on va vivre dans l'ombre d'une personne qui est vue comme plus "talentueuse" que nous, dans un système autoritaire et insensé?
Bah non. Être humain, c'est brûler de mille feux. Que ce soit dit de façon bourrine, de façon romantique, ou juste montré, ça fait juste un putain de bien fou quand on voit le désespoir et les horreurs qui nous tombent sur la gueule tous les jours. PROMARE c'est le rappel qu'on est une existence parmi un infini de possibilités, et qu'on devrait en avoir rien à foutre dans le meilleur des sens.
Créée
le 23 juil. 2024
Modifiée
le 19 oct. 2024
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