des promesses, toujours des promesses...
Je suis pourtant un des plus grands fans d'Arizona dream et j'ai adoré chat noir, chat blanc.
Mon seul éclaireur à avoir vu ce film a mis un 7 et pourtant, je n'arrive pas à sortir du vortex kusturiquien d'hier soir.
D'abord on assiste à 1à minutes rigolotes dans lesquelles il fait du Kusturica. On se sent rafraîchi par le fait que ce genre de films existe encore. 3 bouts de ficelle, de l'imagination, de l'humour simple et des fous avec une vie de fous au fond de la campagne Serbe.
Tout est là : des inventions louffoques, des visages qu'on n'oubliera pas, des seins, de la verdure.
Et puis doucement le film verse dans le burlesque, rigolard sans queue ni tête. On peine à trouver un sens ou même une histoire, tout se mélange et ça commence à ressembler à un Y'a t'il un scenar pour sauver Emir ?
et au moment ou tout devient trop (trop de blagues, de personnages, d'histoires) on se rend compte qu'on est à la moitié du film...
Rien d'autre à dire, on attend patiemment parce qu'on n'aime pas couper les films, mais à la fin, c'est plus une déception qu'autre chose qui nous envahit, comme sur certains woody Allen des années 2000 quand on repense aux 70's...