Second film live de Yeon Sang-Ho,le réalisateur du très sympathique Dernier Train pour Busan me rendis assez enthousiaste après l'annonce de son second film. Résultat il livre un film malheureusement binaire,doté d'un manichéisme lourdingue,voir fatiguant,mais contrebalance ses défauts par une certaine compréhension du mythe héroïque qui fait plaisir à voir.
Sang-Ho par delà l'énième relation père fille met en scène l'émergence d'un héros,comme symbole sociétal au travers d'une société coréenne balisé par les poncifs du manichéisme,mais permet à son réal de mettre en exergue des symboles simples et vieux comme le monde,mais vampirisés par des grosse machines à la DCU ou Marvel. Pourtant les références à ces deux derniers sont bien présentes et sont cité judicieusement et intelligemment afin de sous-tendre le propos du film. On peux citer Spiderman référence citée directement par un des protagoniste et qui souligne le contexte géographique et social dans lequel vie notre héros et sa fille. Superman quand à lui est évoqué par la mise en scène et à la gestuelle de notre héros vers la fin du film.
Ces deux références majeures du genre parle finalement et simplement de condition humaine, et répond presque de manière lumineuse à son premier long métrage Dernier train pour busan ou il place en sous texte,une figure gouvernementale qui écrase les rêves,et réduit tout espoir. Simple et naïf peut être,mais toujours sincère dans sa démarche,à la manière de Psychokinesis.
Dommage par contre que la mise en scène des combats ne sois pas aussi inventive et folle,malgré quelques plans qui claques et une lisibilité impec.
Meme si Sang-Ho foire légèrement un pan de son film il se moque et respecte (annoncé par une belle contre-plongée) humblement le genre héroïques,qui l'utilise simplement et efficacement pour fédérer ses personnages pintes de binouzes à la main. C'est naif,mais ça respecte,c'est un peu niais,mais c'est touchant.