N'écoutant que mon courage, et mon goût pour la destruction des idoles, surtout celles qui me paraissent surfaites, je vais donc exprimer mon opinion iconoclaste (?) sur ce film.
Tout d'abord aucune répulsion de principe pour la représentation de la violence, si elle sert le propos narratif. Ici elle me semble une entité sui generis, qui trouve sa valeur dans l'esprit du réalisateur pour ses vertus esthétiques, et non pas pour son intérêt dans l'économie du film.
C'est d'ailleurs le problème global de cette œuvre, qui lui confère une dimension éclatée, comme une succession de scenettes ou de vidéo-clips qui pourraient d'ailleurs se justifier indépendamment les unes par rapport aux autres. Que retient on d'ailleurs dans ce film ? Des scènes emblématiques, la danse de Travolta, l'injection intra cardiaque, l'exécution dans la chambre...
En caricaturant un peu, on pourrait dire qu'un digest du film le remplacerait sans dommage.
La raison profonde de cette destructuration est le manque de cohérence scénaristique, et surtout l'obsession du réalisateur pour ses propres références cinématographiques, qui viennent constamment court-circuiter son œuvre.

Créée

le 14 sept. 2019

Critique lue 1.1K fois

7 j'aime

2 commentaires

Critique lue 1.1K fois

7
2

D'autres avis sur Pulp Fiction

Pulp Fiction
Sergent_Pepper
9

Dédale & hilares

Il est presque impossible de savoir par quel angle attaquer Pulp Fiction, continent culte dont les multiples visions n’épuisent pas la saveur. Commençons peut-être par ce qui fait sa filiation la...

le 13 mars 2016

185 j'aime

22

Pulp Fiction
Behind_the_Mask
4

Je t'aime, moi non plus

Pulp Fiction et moi, c'est une histoire très compliquée. Il aura fallu que je m'y reprenne à trois fois pour en voir le bout. La première fois, j'avais quinze ans. J'avais fait l'impasse au cinéma et...

le 11 mai 2015

158 j'aime

39

Du même critique

Pulp Fiction
Philippvon_Stengel
3

Bof

N'écoutant que mon courage, et mon goût pour la destruction des idoles, surtout celles qui me paraissent surfaites, je vais donc exprimer mon opinion iconoclaste (?) sur ce film. Tout d'abord aucune...

le 14 sept. 2019

7 j'aime

2

La Fille aux yeux d'or
Philippvon_Stengel
1

Snob flatulence

L'onanisme cinématographique ne date, hélas, pas d'hier. On trouve dans cette longue logorrhée un exemple de choix. Outre la réalisation pompeuse, le jeu des acteurs est totalement au diapason de...

le 18 avr. 2020

4 j'aime