Par Défaut
Par défaut. C'est ça, c'est par défaut que j'ai vu ce film. Il fallait que je vois un film ce 3 avril, sinon je perdais ma place sur ma carte Pathé. J'ai choisi celui-là. Comme ça, juste sur le nom...
le 3 avr. 2016
20 j'aime
1
Je trouve les notations et les quelques critiques que j'ai pu lire ici à propos de Quand j'avais 17 ans très dures. C'est pour moi un très beau film, touchant, sincère et surtout universel. S'il raconte surtout le parcours de deux jeunes hommes faisant la découverte de leur homosexualité, c'est un film qui traite des thèmes touchant tout un chacun : le désir, la peur de l'abandon, le deuil, mais surtout la jeunesse, période de tous les possibles mais aussi de toutes les peurs... Il le fait avec beaucoup de simplicité, sans aucun pathos et en comptant uniquement sur le talent des acteurs qui donnent beaucoup d'eux-mêmes (le comédien qui joue le rôle de Thomas est incroyablement charismatique et Sandrine kiberlain joue avec toujours autant de justesse).
La conclusion du film qui réside dans la bouche de Sandrine kiberlain peut paraître d'une banalité simpliste et affligeante pour beaucoup : il faut parvenir à donner sa confiance à la vie, y voir le terrain de tous les possibles et s'y jeter à corps perdu sans peur de l'échec. À moi elle me parait d'une simplicité évidente et essentielle. Cette "morale" était d'ailleurs apparue au tout début du film, dans une scène-clé, cette fois sous la plume de Rimbaud (ce qui paraîtra peut-être plus "profond" et digne d'intérêt ainsi formulé pour certains) : "Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,/Par la Nature, - heureux comme avec une femme."
Créée
le 10 avr. 2016
Critique lue 232 fois
D'autres avis sur Quand on a 17 ans
Par défaut. C'est ça, c'est par défaut que j'ai vu ce film. Il fallait que je vois un film ce 3 avril, sinon je perdais ma place sur ma carte Pathé. J'ai choisi celui-là. Comme ça, juste sur le nom...
le 3 avr. 2016
20 j'aime
1
Le rapprochement ne surprend pas, il serait presque d’une logique redoutable. Sous l’impulsion de Céline Sciamma, André Téchiné semble retrouver aujourd’hui une certaine vigueur, un regain certain...
Par
le 28 mars 2016
19 j'aime
Voilà plus de quarante ans déjà (Souvenirs d'en France, 1975) qu'André Téchiné égrène une filmographie aux films plus ou moins personnels et plus de vingt ans qu'il ne nous a pas véritablement...
Par
le 30 mars 2016
11 j'aime
2
Du même critique
Midnight special est un film efficace jusqu'à son milieu. Ainsi, la première partie du film tient ses engagements en mêlant avec brio les trois genre de la course-poursuite, de la science-fiction et...
Par
le 27 mars 2016
L'œuvre incroyablement touchante et personnelle d'une jeune fille admirable d'humilité. Une vraie leçon de vie !
Par
le 9 mars 2016
De belles images mais un film longuet et trop souvent lent.
Par
le 9 mars 2016