François Ozon va de ratage en ratage. Avec Quand vient l'automne il confirme. Le film est mal écrit et mal réalisé, il y a aussi des fautes de script. On part sur des fausses pistes qui ne débouchent sur rien. Le surdoué du cinéma français est complètement passé à coté. C'est assez étrange de la part d'un réalisateur qui a le sens du détail. On ne comprend rien à cette histoire de vieilles putes à la retraite, de mamie mielleuses de fille et de fils indignes... Comme le disait Alfred Hitchcock : Faire un film, c'est d'abord raconter une histoire. Cette histoire peut être improbable, mais elle ne devrait jamais être banale. Ici Ozon fait tout le contraire. Il n'a pas su cuisiner ses champignons. Pire, il n'a pas su continuer. Regarde la mer, L'amant double, Frantz, Swimming pool, Jeune et jolie... tous ces films flirtaient avec l'univers d'Hitchcock, de De Palma ou de Cronenberg, le suspense, les faux semblants étaient là. Le réalisateur y respectait les règles et il manipulait le spectateur avec brio. Alors que s'est il passé pour que son automne soit si gnangnan.