L'infâme du president

Il faut bien le dire les américains ont une certaine prédilection et souvent un certain talent pour filmer les procès, magouilles financières et dessous des élections. Mais tout le monde n'est pas Barry Levinson, Tim Robbin ou George Clooney. Et si pour une fois, le manipulateur est une femme, ce sera bien la seule originalité de cette histoire qui veut dénoncer la main mise de la communication et des américains sur la vie politique des pays d'Amérique latine en l'occurrence la Bolivie. Névrosée dépressive, l'héroïne reprend du service pour faire élire le candidat Us et se retrouve face à son meilleur ennemi au sourire démoniaque qui souligne le cynisme dont il sait faire preuve ( elle aussi mais bon un peu moins car elle connaît le goût de la défaite). ....a partir de là de façon simpliste on nous déroule sans finesse tous les poncifs liés a ce genre d'histoire de campagne électorale : pans cachés de la vie des candidats, mensonges, manipulations croisées de l'opinion mais rien de neuf sur l'Altiplanno . Les personnages sont stéréotypé a l'extrême et même le remords et les regrets de la spin doctor ne nous la rendront sympathique pas plus que le film mémorable.Ça se regarde comme une histoire que l'on connaît déjà et pendant laquelle on peut aller aux toilettes sans risque de perdre le fil d'une pelote que l'on pourrait dérouler les yeux fermés. Tout ça mérite bien votre abstention !