Adapté du roman éponyme de Walter Scott, Quentin Durward est la quintessence du film d'aventures hollywoodien en technicolor. Avec comme toile de fond la rivalité entre Louis XI et le duc de Bourgogne, ce film met en scène l'histoire d'un noblaillon écossais (Robert Taylor)
volant au secours de la demoiselle (Kay Kendall) en détresse menacée par diverses machinations politiques et le fourbe brigand De la Marck (Ducan Lamont).
Sans atteindre la qualité d'un Ivanhoé, Quentin Durward se révèle être un divertissement efficace. On notera notamment le duel final, particulièrement original, entre Robert Taylor et Duncan Lamont au sommet d'un clocher en flammes.
On découvrira avec ravissement l'actrice Kay Kendall qui incarne avec perfection la demoiselle en détresse. Hélas, Kay Kendall mourut à 33 ans d'une leucémie alors qu'une carrière prometteuse s'ouvrait à elle.
La performance de Robert Morley en Louis XI est aussi à noter. Son jeu fait ressentir toute la ruse et la duplicité du personnage, sans omettre une pointe d'humour.
Quant à Robert Taylor, il est bien sûr le parfait parangon des valeurs chevaleresques : homme de parole et d'épée, un aventurier romantique et galant, toujours prêt à secourir les demoiselles en détresse.