Parmi tous les grands enseignements de Sylvester Stallone, de ceux qu'il dispense judicieusement par le biais de maximes inoubliables dans les films dont il est l'auteur, il y en a un que je préfère entre tous : "Ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini". Il est tentant pour moi de disserter sur la façon dont cet adage s'éclaire à la lumière de sa propre carrière, mais si je l'évoque ici, c'est aussi pour me réjouir d'un retour aussi attendu qu'inespéré. Il y avait en effet tout à craindre à l'annonce de ce Rambo V Last Blood aussi surprenant qu'improbable, surtout si l'on se rappelle que la star avait proposé, avec l'excellent John Rambo, une conclusion très satisfaisante à celui qui restera l'un de ses personnages les plus emblématiques. Faisant preuve d'un respect hors du commun envers l'ensemble de ses fans, il avait alors réalisé un film d'envergure, véritable réflexion autour de l'essence de son personnage, avec une étude de fond de son rapport à la violence, dont il faudra que je parle ici un jour. J'ai encore en mémoire l'instant où en cours d'"Histoire du Théâtre", mon prof de Fac que j'admirais à cité John Rambo pour son admirable exposition iconographique.
J'ai vraiment aimé ce cinquième volet, et je vous invite à en découvrir les raisons, les multiples points sur lesquels il est bon de s'attarder...c'est ici : http://yannicklemagicien.com/rambo-last-blood/