Alors que l'anime nous faisait bien comprendre que l'histoire autour de Shoko était loin d'être conclu, nous étions alors en droit d'espérer une conclusion digne de ce nom.
Malheureusement pour nous, la fin aura duré cinq minutes de trop. En voulant trop user de ses concepts et de sa mythologie, on passe d'un syndrome de la puberté qui sert avant tout de porte étendard de maux psychologiques bien tangible à "baguette magique qui fait la pluie et le beau temps".
Malgré tout, le lot de scènes émouvantes (non sans rappeler Steins Gate) suffisent à nous satisfaire et à se sentir mal pour notre pauvre lycéen. Sa lutte désespérée pour sauver deux êtres qui lui tienne à cœur nous déchire davantage à chaque seconde, malgré certaines actions de sa part complètement illogiques et irréfléchies.
Et puis arrive cette fin. Émouvante. Douce amère. Qui met un point. On voit disparaître nos deux personnages dans un trait devenu vaporeux et laiteux, on pleure à chaudes larmes car on imagine alors tout ce qu'il a pu se passer. On repense à leurs dernières paroles.
Malheureusement, le film décide que proposer une fin triste et libre d'interprétation, c'est pour les brêles, et on a le droit à un épilogue incompréhensible et rentré au chaussé pied comme pas permis.
On voit alors que cette Happy end n'a aucun sens, et on décide simplement d'en oublier son existence. En tout cas, c'est ce que j'ai fais.