Ravers
Ravers

Film de Bernhard Pucher (2018)

[👉 De quoi ça parle] Becky est une jeune reporter germophobe, son dernier article ne plaît pas trop à la rédactrice en chef qui lui demande de s’investir un peu plus dans ces reportages. Séance tenante elle contacte son cousin technoïde scientifique toujours en création de nouvelles drogues dans le laboratoire qui l’emploie, qui lui propose d’aller en RAAAAVE.

Seulement le lieu choisi par les organisateurs est une ancienne usine d’energy drink dans laquelle un drame a eu lieu récemment.

[👉 Qu’est-ce qu’on en pense ?]

Qu’est-ce que c’est cheap, cette série Z mêlant pseudo contre-culture tekno et contamination à un virus zombie est à la fois captivante par la propreté de son image et ridicule par la pauvreté de son propos (et surtout de son rythme).

Le montage est un brin mollasson, l’intrigue un poil longue à démarrer, les personnages clichés et le casting peu enclins à fournir des prestations mémorables.

Cependant, quand le récit dérape vraiment, et qu’il ne cherche plus à raconter une contre-culture à laquelle les scénaristes ne semblent rien connaître, le film propose des moments distrayants.

Avec une certaine générosité au niveau des maquillages et des effets spéciaux.

Sans trop savoir si ce film est une parodie ou un exercice de premier degré, on a passé un bon moment et on s'est quand même bien amusé devant les pérégrinations des personnages.

[👉 Est-ce que c’est RdR ?]

Alors pas vraiment, mais pour un pseudo slasher teinté de tekno culture ça aurait été absurde de voir les gens sortir des Roule-ta-paille avant de sniffer.

En revanche, on observe que les armes blanches ne sont ni désinfectées, ni stériles, ni à usage unique pour dézinguer les zombies, et ça franchement, on trouve ça un peu dommage.

Blague à part, le cousin scientifique teste manu militari sa drogue sur lui sans protocole scientifique d’étude : c’est inutilement dangereux et c’est un peu ce qui se passe en permanence avec les NPS/RC qui sont des produits récents sans recul scientifique sur les conséquences à moyen/long terme et sans test sur un grand échantillon de personnes. En gros, c’est le consommateur le cobaye.

KEPS
3
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le 28 avr. 2023

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