Il y a des films où dès le début on sait que ce ne sera pas bon, comme ici avec ce prégénérique en guimauve assorti de dialogues bibliques. Les références à la bible deviendront répétitives et gavantes pendant tout le film, assénées de la plupart du temps de façon absurde. Sur le thème classique de la vengeance qui devient compliquée, le réalisateur se plante dans les grande largeurs, et n'évite jamais le ridicule dans les plans (avec ses ralentis grotesques) dans les dialogues (i faut toujours qu'il en ait qui raconte leur vie aux personnes qu'ils vont tuer) dans les scènes (celle du tomawak, m'a fait hurler de rire) ou dans le comportement des personnages : l'Indienne est débile, les rôles secondaires ne sont pas écrits, mais le pire est le méchant car à trop de forcer la dose, on n'y croit plus. En plus c'est un film à message inspiré de je ne sais quelle secte biblique, un message bien mal illustré auquel on ne saurait adhérer. On ne s'attache à personne et on sauvera éventuellement la distribution féminine avec dans des genres très différents : Marnie Alton et Tonantzin Carmelo.