A partir du moment où un film (appelons plutôt ça une succession d’images animées dans le cas présent) atteint un tel niveau de non-cinéma, il est très difficile d’écrire une critique dessus. Quelle purge mon dieu… Cette chose représente vraiment un vide aberrant que ce soit en matière de réalisation ou de scénario. Il n’y a pas de mise en scène, c’est hallucinant. Ce métrage ne consiste en réalité qu’en une succession de plans fixes filmant des dialogues plats sans qu’aucune attention soit portée aux cadrages ni au montage. Non pas que l’utilisation du plan fixe soit à blâmer (Ozu et Tsaï Ming-Liang font des merveilles avec ça) mais ici ça ressemble véritablement à de l’utilisation par défaut. Du genre hop on pose la caméra ici et on laisse tourner pendant que les acteurs causent. On a donc affaire à un film beaucoup trop cheap pour maintenir l’intérêt. Non pas qu’un film cheap soit forcément nul mais là ça sent la série Z torchée en deux temps trois mouvements pour répondre à une demande bien précise. Et je me demande encore à qui ça a pu s’adresser d’ailleurs tant c’est inconsistant et inintéressant au possible. Et surtout sans cul.
Tellement inintéressant d’ailleurs qu’aucun nichon présent à l’écran n’a su éveiller mon désir de venir les croquer, signe de l’abyssale nullité de ce bidule que l’on ose appeler film. Les quelques nichons présents dans ce machin ne sont pas pour autant à mettre en cause. Je veux dire, tu as beau avoir les plus beaux nichons du monde, s’ils sont mis en scène n’importe comment et bien ce n’est guère palpitant. Et puis c’est du beau nichon naturel, sans artifices pour la plupart, comme une sorte de célébration de la nature. Une qualité de nichon pour laquelle je milite et je suis prêt à descendre dans la rue pour en vanter ses mérites. Mais voilà, pas de mise en scène, pas d’intérêt. Et le déroulement est si long… Le film dure à peine 50 minutes et celles-ci furent parmi les plus longues de ma vie. Il n’y a aucun rythme ! C’est d’un ennui mortel, on devrait interdire ce genre de choses.
On peut limite résumer ce Revenge of the virgins à un film porno sans porno et qui n’a donc pas le fun d’un porno. Un truc affligeant que j’ai vu suite à une publicité mensongère de l’infâme Moizi qui nous a vendu, à moi et d’autres pèlerins, un western pornographique avec des vierges. Ce n’est pas ce que j’ai eu, escroc. Moizi tu es un faquin, sache-le !