Bon, je viens de combler ce petit manque dans la filmographie de Van Damme et il faut avouer que je n'avais rien loupé. Première chose, l'histoire du film, les méchants, les gentils, rien ne justifie d'employer Jean Claude pour ses talents de grand écart. D'ailleurs, il n'en fait aucun, juste une paire de coup de pied 360 degrés dans des espaces trop confinés qui seront esquivés à chaque fois. Admettons, ça fait déjà bien longtemps qu'on ne regarde plus ses films pour sa manière de castagner des asiats ou des noirs en jetant des AAAAAAAAAAAAAAA désynchronysés.
Si on commence à prendre l'habitude de la schizophrénie du personnage, de sa manière à présenter plusieurs personnages ayant les mêmes facettes mais distillés différemment (ils savent tous faire le grand écart), ici, on est épargné des soucis de coupes de cheveux intermittentes et de tenues vestimentaires ambivalentes (quoique), d'entrée le Van Damme mafieux russe, Van Damme qu'on n'avait plus vu depuis Karaté Tiger et l'Arme Absolue, est tué après, on l'apprendra avant la fin, sa rédemption. Jusqu'ici, j'avoue, quand Jean Claude fait sa thérapie, je suis à fond. En effet, il n'a pas manqué d'en finir avec ses deux premiers rôles de bad guy au mauvais accent dans des mauvais films (même si je garde un bon souvenir de Karaté Tiger).
Nous, nous retrouvons donc avec Alain Moreaux, jumeaux (encore) séparé à la naissance qui se découvre un frère (le russe) en présence de son cadavre. Il va partir enquêter sur sa mort, se taper sa nana, récupérer sa monnaie pour finalement mélanger les aspect positifs des deux vies, sauf les fringues
Il reste qu'on s'ennuie ferme avec des russes pas très vifs, jusqu'à ce combat quasiment à poils, dans le sauna, contre le faire valoir (voir premiers films de JC) aux gros biscottos.
Il faut noter que ce film se déroule en partie en France, Jean Hugues Anglade et Stéphane Audran assurent l'accent local pour la plupart des dialogues alors que les décors niçois sont insignifiant en comparaison de l'environnement automobile autochtone vintage. Poursuite en R25 GTX ABS Havanne, ou en R9 toujours Havanne contre R5 bleue pas encore super, la R19 neuve de la police, la 305 (Peugeot) de gendarmerie, des méchants dans un Renault traffic volé dans une MJC, on voit passer une R21 Nevada et même la BMW serie 3 année 75, celle de Lino Ventura dans l'emmerdeur. Une dernière remarque sur l'apport du réalisateur hong kongais Ringo Lam qui a inséré à Nice un véhicule à trois roues typiques des villes asiatiques qu'on ne trouve que très peu dans nos contrées occidentales mais qu'on a vu dans Kickboxer. Tadadadadam