(...) Là ou Verhoeven est malin, c’est dans l’utilisation qu’il fait de la ville de Détroit. Tout en béton et gratte-ciel en verre, la mégapole déploie ses gigantesques tentacules à tous les niveaux, avec se politiciens et ses businessmans véreux à son sommet, suppléés à leurs pieds par une racaille fourmillante sûre de son bon droit. Detroit apparaît comme un gigantesque terrain de jeu ou s’affronte une pègre arrogante et un cyborg au coeur endurci par la mort. Au contraire de Mad Max, le monde n’a pas basculé dans une ère post-apocalyptique, le Detroit de Verhoeven est une ville où l’apocalypse a entièrement sa place. Le rapport de force est présenté sous une forme inversée. Les gentils n’ont pas leur place dans cet univers impitoyable, et même Robocop est victime des défaillances d’un système corrompu jusqu’à la moelle(...)
ROBOCOP a été chroniqué dans le cadre du CEFF 2015 et de sa thématiques sur Detroit
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