Porco Rocco
« Rocco » est de ces films curieux, qui fascinent malgré leurs imperfections, parce qu’ils sont parvenus à capturer l’essence de quelque chose d’important, et de vrai. Vendu comme le portrait...
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le 7 déc. 2016
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Une douche. L'eau qui coule. Un beau corps dénudé, sexy. Passage au crible de la caméra. De haut en bas. Et puis, dans la pénombre, en gros plan, un sexe. LE sexe qui a mis en émoi l'industrie du cinéma pornographique des années et des années durant. Des centaines de films, des milliers de partenaires, une célébrité qui a largement dépassé les frontières de l'univers du X, ... On parle ici bien sûr d'un « étalon italien » nommé Rocco Tanno, alias Rocco Siffredi.
Un nom connu de toutes et tous, amateurs ou non, toutes générations confondues, une carrière unique. Dans cette industrie, du moins dans son versant hétéro (mais pas que), ont émergé des stars, essentiellement actrices, mais aussi pas mal d’acteurs, à l'instar de Ron Jeremy, Lexington Steele, Peter North, ou récemment James Deen (sans parler de Manuel Ferrara, Philippe Dean ou Sébastien Barrio côté français). Mais de ceux-là, un seul, mythique, légendaire, unique, apparaît, aux yeux de toutes et tous, comme indépassable : Rocco Siffredi. Pourtant, rares sont les actrices et – encore plus – les acteurs à parvenir à se faire un nom dans cette industrie à l’équilibre précaire, traversée par des inégalités profondes, victime de son interdiction dans les salles obscures traditionnelles (dans lesquelles il a longtemps fleuri), de son essor numérique, de sa démocratisation et de sa popularisation sur internet, où il est désormais possible pour des amateurs de tourner une vidéo de qualité médiocre et de la mettre en ligne instantanément sur des plates-formes de visionnage gratuit, où ce stock de millions de vidéos disponibles concurrencent celles, payantes, des grandes boîtes de production, cette diffusion libre ayant entraîné l'effondrement des salles de cinéma spécialisées, au nombre de deux survivantes à Paris. Une industrie où les femmes sont considérées comme des quasi-retraitées à l'âge de 25 ans, où les carrières durent tout au plus quelques années (et encore), où les tournages en Europe de l’est se multiplient pour des raisons économiques et sur des durées de plus en plus courtes, où les actrices sont engagées dans une course au hard, obligées d'accepter anal et doubles pénés pour des scènes payées le plus souvent une misère et au tarif fixé à l'acte (degré de hard, nombre de partenaires...), du moins pour les plus nombreux qui n'accèdent pas au statut envié et rêvé de porn-star demandée par les plus grandes boîtes de prod’ de la planète porno. Ou un univers impitoyable...
Consacrer un documentaire à une industrie hypocritement conspuée et ostracisée, dans un monde où les forces puritaines et réactionnaires tendent à devenir de véritables contre-pouvoirs, mais dans lequel l'accès au porno n'a jamais été aussi facile, surtout pour les plus jeunes, sans verser dans la gratuité ou l’impudeur relève déjà de l’exercice casse-gueule. Consacrer un film entier à sa légende, n'en parlons même pas. Avec Rocco, le défi est relevé haut la main. Car en dépit de son titre et de l’omniprésence de son héros, le film parvient à éviter l'écueil de la simple biographie, carrément même celui de l’hagiographie (faut pas exagérer non plus), pour poser de véritables questionnements sur le cinéma pornographique et sur le rapport que chacun entretient à ce dernier, acteurs et spectateurs confondus. Le tout en évitant avec brio tout voyeurisme, en offrant aux protagonistes l'occasion de se livrer sans verser dans l’impudeur, sans grossièreté aucune, je dirais même avec une certaine élégance, que l'on retrouve dans la mise en scène extrêmement réussie pour un documentaire.
Voyage autour de son sexe
Si le film porte le nom de notre cher Rocco, c’est qu’il est quand même question de sa vie, de sa sexualité hors-norme (à l'instar de son sexe, me répondrez-vous), de ce sexe perçu par son détenteur comme un démon, un diable ingérable et pris de pulsions permanentes, plus qu'on organe, une obsession à lui tout seul, dépassant l'entendement et les lois de la nature. L'histoire de Rocco Siffredi, c'est celle d'un jeune garçon à la sexualité précoce, ayant connu les plaisirs (et très vite la frénésie) de la masturbation plus tôt que ses pairs, surpris par sa mère, obligé d’aller se branler dans les toilettes sur ses premiers tournages, aux pulsions parfois incontrôlables (l’histoire du quasi-viol bucco-génital de l'amie octogénaire de la défunte mère est en ce point saisissante), initialement voué à la prêtrise, mais dont le destin (et le sexe, toujours) n'a pu que l’orienter vers une extraordinaire carrière pornographique. On est d’emblée frappé par la dimension quasi-mystique, judéo-chrétienne, qu'entretient Rocco avec sa dépendance au sexe. Cette dernière, maladive, est vécue par l'intéressé comme un poids, une croix portée sur le dos (d’où la symbolique de sa dernière scène ?), sous le prisme d’une culpabilité aussi extrême que la dépendance elle-même : ne le voit-on ainsi pas vivre – et prier – dans l'attente d'une punition divine, telle une expiation de ces péchés charnels ? Entendons-nous bien, ces derniers dépassent toute dimension purement religieuse ou théologique : il ne s'agit pas en soi d'un rapport de culpabilité vis à vis d'un dogme religieux et de la vision très puritaine et conservatrice de la sexualité qui en découle, mais plutôt d'une culpabilité vis à vis de la dépendance, du poids d’une obsession dévorante et d’une croix de plus en plus lourde à porter. Rocco craque, s’effondre en larmes, bouffé par l’impossibilité de résister à « diavolo » (dixit lui-même) auquel il ne peut que céder, et dont le poids aurait pu rejaillir sur sa sphère de vie familiale. Cela n'empêche pas le spectateur de découvrir un père attentionné, complice vis à vis de ses deux fils, avouant leur admiration et leur amour pour ce dernier devant la caméra (la scène la plus émouvante du film), quoiqu’ils se montrent plus gênés dans leur rapport à la filmographie de leur père (tu m’étonnes), un mari aimant, un fils et un frère exemplaires soucieux de l'équilibre familial et reconnaissant vis à vis de ses parents, ayant veillé jour et nuit sa mère mourante de longues semaines durant.
Toutefois, l’une des forces de Rocco consiste dans le dépassement de la simple biographie. La démonstration se complique lorsque l'on pousse (très vite) les portes des plateaux de tournage sur lesquels Rocco exerce son art, son cousin derrière la caméra, mais l’étalon toujours aux manettes. De l'art du contrôle et de la domination, ou le côté obscur de la force, autoritaire, déterminé, n'hésitant pas à pousser ses partenaires et actrices au-delà de leurs limites, sollicitant le peu de force physique (et psychologique) qu'il leur reste jusqu'à l'écroulement de fatigue, la star du hard n'y va pas par quatre chemins. Management, oui, Ménagement, non. Du soft au hard, il n'y a qu'un pas, allègrement franchi par Rocco Siffredi (puis plus tard par James Deen). Ou comment introduire la problématique clé du film, à savoir le questionnement de notre rapport au porno et plus généralement au sexe.
Comment je me suis disputé (la vie sexuelle de rem_coconuts)
La première force de Rocco, c’est qu’il parvient, en effet, à susciter dans l'esprit du spectateur des réactions ambiguës, pour ne pas dire antagonistes, quant à ce qui nous est donné à voir sur l'industrie pornographique. D'ores et déjà, pour ceux qui attendent de voir chattes dilatées et bites en érection tout le long du film, du cul, du cul et rien que du cul, passez votre chemin et allez sur youporn. Pour le reste… Bon, je me lance, la courte minute #LifeDeRemCoconuts, c'est maintenant. Comme de nombreux jeunes hommes de 25 ans (pour ne pas dire une majorité), de ma génération qui plus est, les vidéos pornographiques ont eu une part non négligeable dans mon apprentissage de la sexualité, et surtout de l'acte masturbatoire. Je ne parlerais pas d’éducation, car le porno ne forme pas une éducation à la sexualité, dans le sens où il adopte par définition une forme fictionnelle très peu représentative des réalités de l’acte sexuel et du plaisir, encore moins lorsque ceux-ci sont associés aux sentiments de l'amour. Regarder un porno, lorsqu'on découvre sa sexualité, qu'on s'éveille et appréhende des plaisirs physiques jusqu’ici inconnus, qu’on fait connaissance avec notre sexe autour duquel on va voyager, sans l'éducation à l'image – et encore plus à la sexualité, carence terrible dans une France qui ne risque pas à une levée de boucliers des cathos intégristes traditionnalistes sur le sujet - qui devrait y être associée, n’est en aucun cas anodin. Du porno, je ne me fais pas juge, qu’il s’agisse des actrices et des acteurs, des scénarios, des styles de film. Sur ce dernier point, je m’arrêterais juste à dire que, perso, le hard (dont il est question dans Rocco), ça ne m’a jamais fait bander. En tant que spectateur (consommateur ?) occasionnel, je ne fais donc pas partie des anti-pornos primaires moralisateurs, prêchant l'interdiction de pratiques jugées prétendument immorales ou subversives. Par contre, je n'hésite pas à dire qu’aujourd’hui, à mon sens, le porno véhicule une image de plus en plus dégradante de la femme, montrant les rapports entre hommes et femmes sous l’angle de l’inégalité et de la domination des premiers sur les deuxièmes soumises. Il me semble que c’était beaucoup moins le cas avant l’avènement de l’ère Internet et de la démocratisation du porno, aux temps du « vintage » selon les moteurs de recherche sur les sites de vidéos en ligne, années 70-80-90 au choix. Perso, sans verser dans le jugement moralisateur à la con, voir une femme se prendre des faciales dans la gueule par 15 mecs, subir une double pénétration tellement violente que ce qui devait être des cris de plaisir se mue en hurlements de douleur, traitée comme une chienne par ses partenaires et par son réalisateur, ligotée, bâillonnée, humiliée, poussée à ses extrêmes limites un matin glacial à 8 heures du mat, et j'en passe, ça me choque. Attention, je ne dis en aucun cas que cela est représentatif du porno dans son intégralité loin de là. Soft ou hard, ce n'est pas tout à fait la même chose. Dans Rocco, c'est la deuxième école qui nous est donnée à voir, où l'on voit de jeunes actrices débutantes à peine majeures, parlant à même deux mots d'anglais, qui portent encore les marques des coups pris la semaine précédente contre un meuble ou le carrelage du lieu de tournage, s'effondrant de fatigue physique et morale après avoir tourné la cinquième scène hard de la semaine, étranglées au point de vomir de la bile, et où, derrière la caméra, Rocco semble prendre son pied et joue les metteurs en scène au détriment du réalisateur lui-même. Domination/soumission et, ici, ce sont toujours les hommes qui ont le premier rôle. Du moins c’est ce que tend à montrer la première partie du film. C'est dans ces moments qu'on se surprend à adopter des réactions moralisatrices, quasi-puritaines, anti-pornos, pour ne pas dire réactionnaires vis à vis du genre. Comment pourrait-il en être autrement présenté comme cela ? Survient le deuxième coup de force du film : éviter habilement l'écueil du jugement.
Je baise, donc je suis
Il a suffi d'une scène, introduction à la deuxième partie du film, pour que ma perception de la situation bascule radicalement et que je me fasse prêcheur du contraire de ce que je défendais jusqu’alors. Dans un village au fin fond de la campagne anglaise, Kelly Stafford, ex porn-star, prête à retrouver la lumière des plateaux pour les adieux de Rocco (puisqu'il s'agit de la finalité du film), vit en retrait du milieu, au milieu des chevaux. Aux critiques et aux jugements que je viens d'émettre, elle parvient à apporter une réponse pertinente et, en soi, logique. Oui, je critique (et je ne suis pas seul à le faire) la vision de la femme véhiculée par le porno. Oui, ce qui m'a été donné à voir dans la première partie du film m’a laissé penser que les actrices subissaient plus qu'elles ne jouissaient (pour le dire trivialement), telles des victimes d'un système phallocratique et exclusivement centré sur le plaisir de l'homme en tant qu'acteur (mais aussi en tant que spectateur). Si la signification véhiculée par les vidéos porno auprès des spectateurs me semble assez adéquate avec ce propos, il n'en va de même pour leurs acteurs. Car Kelly Stafford, actrice et femme, met en parallèle son rapport à la sexualité et sa vision de la liberté de la femme dans un brillant propos. Selon elle, tourner des scènes hard, où la femme apparaît en position de soumise face à l’homme dominateur, revient à revendiquer une liberté sexuelle et à exprimer une forme de féminisme. Là où le spectateur voit une facette du rapport de domination, l’actrice perçoit la facette contraire, puisqu’elle fait de la femme la réelle dominatrice dans le hard, dans une incessante quête du plaisir, qui plus est dans un rapport de consentement mutuel entre les partenaires. Plaisir et consentement mutuels restent les maîtres mots, en dépit de la violence des scènes qui nous sont données à voir et là où je considérais qu’il y avait mise à mal de l’égalité femmes-hommes et des droits de la femme. De fait, pourquoi se placer alors dans une posture morale, un rôle de juge ? Cela est significatif de la réalité du rapport différencié de l’acteur et du spectateur à l’image pornographique, problématique que j’avais introduit précédemment. Si les acteurs ont une perception légitime de ce qu’ils tournent, dans le sens où ils expriment une conscience du caractère fictionnel du film, différencient les rapports sexuels pornographiques (sphère de vie professionnelle) et la sexualité en générale (vie intime), distinguent leur « jeu » et leur « moi », là où les actrices revendiquent un droit au plaisir et expriment leur liberté sexuelle (aussi hard soit-elle), là où Kelly Stafford fait du hard un moyen de s’exprimer et de se revendiquer en tant que Femme, ce ne peut être le cas du spectateur, surtout jeune, dénué d’éducation à la sexualité et qui plus est au porno. Dans l’esprit du spectateur, dont le mien pendant toute la première moitié du film, le hard peut apparaître comme une forme de pratique illégitime, inacceptable, intolérable de par la violence qu’il diffuse. Si je suis en désaccord avec ce que semble véhiculer de prime abord (mais visiblement à tort) le hard, actrices et acteurs en expriment une signification totalement opposée Alors, pourquoi juger ? Certes, attention à ne pas céder à l’écueil d’une vision idyllique du milieu, dans le sens où un tournage porno n’est pas le château de la Belle au Bois-Dormant (quoique le roseau…) et où les conditions de tournage sont extrêmement différentes selon les boîtes de production, les moyens, les partenaires, le caractère professionnel ou amateur du truc. Les propos tenus par Kelly Stafford rejoignent en filigrane ce que révèle Rocco quant à son rapport à ses partenaires femmes, dont il prétend chercher avant tout le plaisir (ce qui me rappelle un article dans lequel il dénonçait les conditions de tournage dégradantes pour certaines actrices, dont le sexe était dans un état déplorable), déclamant avant tout son amour de la Femme. A titre personnel, je ne trouve pas que le hard soit particulièrement un moyen d’aimer et de respecter la femme, mais ce n’est que mon opinion, désormais dénuée de jugement et de ton moralisateur, dans la mesure où, moi rem_coconuts, le hard ne me fait pas bander (mais mon sexe n'est pas en reste, oserais-je dire^^). Mais j’entends désormais le discours tenu par Rocco et Kelly, à écouter absolument avant de se la jouer anti-porno primaire, et surtout éducateur, extrêmement pédagogique, vis-à-vis du (jeune) spectateur dénué de clés d’explication devant les images qu’on lui balance gratos. Acteurs, spectateurs, une vision différenciée du porno, mais un même combat : la recherche du plaisir.
Les adieux au roi ou la Divine Comédie
En conclusion, la fin de la carrière et la personnalité de Rocco Siffredi en guise de fil rouge, Rocco est une indéniable réussite, tant du point de vue de la réalisation, très sophistiquée, que des questionnements inhérents à l’industrie pornographique et à la sexualité de chacun. J’y ai trouvé moi-même des clés intéressantes quant à mon rapport à la pornographie, que j’assume complètement (le pseudo aide beaucoup cependant, je vous rassure), un sujet très tabou dans la société française actuelle, et dont je crains que les élans conservateurs et rétrogrades empêchent la libération. L’éducation sexuelle est la clé de la quête du plaisir, de notre voyage charnel à travers notre corps et son érotisme, sa sensualité, de cette chaleur qui nous traverse et nous fait frémir de temps à autre, très souvent pour certain(e)s, moins pour d’autres. Plus que jamais, ce documentaire nous montre qu’elle est indispensable à l’acquisition de clés (oui, je sais, c’est la troisième fois que je cite ce mot) de compréhension sur le porno, de la prise de conscience de son caractère fictionnel et des messages que peuvent véhiculer les images, de la nécessité de la mutualité dans les rapports sexuels (mais aussi sentimentaux et – tout simplement – humains), du consentement, de la recherche d’un plaisir non-égoïste. Nous ne sommes personne pour juger du libre consentement et des formes différenciées d’expression de la liberté sexuelle que revendiquent chacune et chacun, aussi hard soient-elles parfois à nos yeux. Et tout cela dans le cadre d’une divine comédie où l’on découvre des « scénarios » aussi barrés les uns que les autres, où le cousin de Rocco, accessoirement réalisateur de ses films, part dans des trips artistiques qui laissent dubitatifs notre héros, où une protagoniste faisant office d’agente immobilière fait visiter une baraque à deux beaux mecs et voit sa soumise débarquer, déguisée en infirmière, ligotée par deux autres types, et la menace de punition pour s’être échappée (normal), où Rocco débarque sur une croix préalablement traînée par ses soins et subit les foudres de Kelly Stafford, sous les yeux de James Deen en train de se faire pomper, où tu vois cinq bites à l’air en train de fumer leur clope à l’extérieur en attendant la prochaine prise, où le spectateur se surprend à pousser des hurlements d’effroi (okay, j’exagère), à ouvrir grand la bouche de surprise. Mais toujours trahis par leur rire. Comment pourrait-il en être autrement devant la caricature de cousin, les engueulades entre Rocco et ce dernier, les rencontres de la star avec ses partenaires qui virent – déjà - au film porno ? Bref… En attendant Rocco II ?
PS : selon Rocco, son fils cadet serait bien parti pour suivre sa voie… Pourquoi pas, après tout.
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le 14 déc. 2016
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