un vrai film sur une vraie star... (et sans Bertrand Dicale à l'écran!)

Merci (vraiment) à Takeshi29/0.3% pour avoir trouvé le temps de créer cette fiche. Bravo à tous ceux qui créent des fiches sans qu'on le sache vraiment.
J'ai fait de grand effort de ne pas appeler Romy Schneider, juste "Romy" dans tout ce texte...pour ne pas apparaître comme un amoureux et cinéphile un peu pathétique qui ne l'a jamais rencontrée.
A tous les experts de Romy Schneider qui se seraient abaissés à la lecture de ce texte d'amateur, je sais que je n'ai pas encore vu tous ses films et les portraits existants.
J'ai quand même aimé ce documentaire et j'ai sans doute été aidé parce que je n'ai pas vu les autres portraits d'elle: je ne savais donc pas déjà tout.

Ce film de Pascal Forneri a plein d'infos, d'interviews d'elle et pour une fois avec une voix de commentaire en approche et mode lecture de "journal intime" lu par Isabelle Carré

Ce qui nous donne une étrange impression d'immersion dans la vie de Romy Schneider.
Cette voix partageant ses pensées et émotions nous donnent une impression (pathétique, je sais....) de rapprochement intime avec Romy Schneider.
C'est bien tenté et original
Je le reverrais bien.

Et bien sûr des photos superbes (mais là, c'est facile).
Plein d' infos matérielles et "people" et privées: 1 million par film , un des plus gros contrats (avec la Columbia etc.); j'avais oublié que Biasini, son dernier mari, était comptable du producteur, devenu son chauffeur puis amant ( rien de mal à tout cela, mais c'est fort et semble vraiment de l'amour vu les autres choix d'hommes qu'elle avait); Delon rompant avec elle par lettre apportée par leur agent artistique commun...si c'est vrai, c'est surprenant et un peu lâche...venant d'un héro...qui lui-même avait été largué pareil (selon les mémoires du producteur Robert Evans) etc.

Des interviews et des interventions de gens qu'on ne voit jamais à l'écran, seuls leur nom et fonction apparaissent à l'écran:
rien de moins que Claude Sautet
Jean-Claude Carrière
..."grands" et pourtant jamais visibles à l'écran
Pierre Tchernia et Isabelle Carré
Jane Birkin
Serge Bromberg
Jean-Loup Dabadie
Raymond Hanon, gros producteur
Philippe de Broca
Costa-Gavras
Denys Granier-Deferre
(même ;) )Gérard Klein
Jean-Louis Livi
Philippe Sarde
Hanna Schygulla

J'ai donc adoré que Romy Schneider soit énormément à l'écran!
On va me dire , "bien sûr, c'est un documentaire sur elle" mais en fait c'est pas si évident, car il y a plein de portraits et documentaires où des "parasites" en profitent pour se mettre gros plan à l'écran et phagocytent et tentent de partager la lumière du sujet...là, il y a plein d'intervenants pourtant d'envergure, dont seules les voix interviennent.
Même le grand Jean Claude Carrière n'est présent que pas sa voix...c'est fort.
Même Gérard Klein qui a la mauvaise (fausse?) réputation de mégalomanie bougonne n'est pas visible...c'est fort.
Par exemple, dans ce film, il n'y a pas de Delahousse qui apparaît assis sur une table...ou son réalisateur, Pascal Forneri, marchant vers la caméra sur les lieux de tournage et nous parlant...alors qu'il pourrait comme il a énormément travaillé pour ce documentaire.

Je craignais et j'en avais un peu marre des plans sur des interviewers hochant leur tête de haut en bas comme des chiens à l'arrière des voitures!
Aucun ici. Cela me rappelle qu'il y a des années, il y avait une formidable émission télé d'interviews où sa présentatrice n'apparaissait JAMAIS: créée par Pascale Clarke, qui, outre avoir fait l'erreur de raconter "être restée vierge jusqu'à 30 ans" (ce qui lui sera beaucoup rappelé) a aussi accessoirement fait plein d'autres choses...cliquez donc sur cette belle ligne bleue pour le savoir ;) )

oh! et, fait extraordinaire à la Télévision Française, Bertrand Dicale n'apparaît à aucun moment dans ce documentaire...in-cro-ya-ble! ;)

Ne montrer presque QUE Romy Schneider est, au delà des mots, une manière pour ceux qui on fait ce film de vraiment mettre en avant, au propre comme au figuré , leur sujet. Ils savaient qu'elle est déjà bien trop rare à la télé pour qu'on lui fasse encore de l'ombre dans un documentaire.

Je note aussi le chef monteur dont je découvre le nom au générique: Nicolas Trembasiewicz qui a travaillé sur les Taken, Transporter et Danny the dog... ;) ;) Et je note l'autre belle voix du film (avec celle d'Isabelle Carré), celle de Fethi Maayoufi que je découvre ( il est aussi la voix du spot Meetic et des supers docs de France 4)