Nous savions que Griffith était capable du très bon, mais aussi du pire dans les messages qu'ils pouvaient laisser sous-entendre. Forcément, c'est un constat que nous portons, plus de cent ans après la création de ces films, là où la guerre de Sécession était terminée depuis à peine trente ans.
Mais contrairement à Naissance d'une nation où, dans mes souvenirs, quelques éléments sortaient très largement l'oeuvre la tête hors de l'eau et que c'était plus clairement resitué dans un contexte d'ensemble, Sa confiance est un court-métrage franchement très pauvre.
L'histoire de ce Noir qui, après la mort du maitre de maison, continue à s'occuper de la maisonnée, de la maitresse de la maison et de l'enfant. Bref, il y a clairement un manque de volonté de cet homme noir qui n'a donc pas envie de connaitre son émancipation et la liberté.
En gros, il n'est heureux qu'en tant qu'esclave. Et ce ne sont pas les (très) légères allusions de couple qui laissent supposer une relation plus qu'amicale entre les deux personnages que cela ne sauve pas le court-métrage.
Le seul bon point: il s'agit du premier court-métrage avec des scènes de bataille extérieure de Griffith. Des plans fixes, mais qui sont remplis de vie. Ca ne sauve pas le film d'un échec certain.
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