Ca parle de Paris, de ces discussions en terrasses avec des ami(e)s, sur le rien et sur grosso-modo le devenir artistique, de cette ambiance, de cette ironie, de ce désespoir et forcément, de cet humour particulier que l'on rencontre en vivant dans la capitale sans "percer" jamais ou jamais-vraiment dans le milieu artistique, voire dans un quelconque milieu, tout génial soit-on ou se croit-on. Etre entouré d'êtres comme soit, aux prises avec les mêmes difficultés, cédant à la dépression, chacun à son niveau, chacun dans son style, et se perdre, et les perdre, à regrets. Mon avis est sans doutes, surement, très subjectif, et peut être que je l'extrapole un peu, mais j'ai trouvé ce film parfait. Plus dans ma génération que le "Comment je me suis disputé" de Desplechin, dont les personnes passent à coté pour des boomers sucessfull. Un seul regret, que ce ne soit pas plus long. Louis Seguin : sers nous en un autre !!! Pour continuer, une voie possible de survie, renoncer en oubliant : lire "Youth" de Coetzee.