Sainte Jeanne (1957)
Il s'agit d'un film en noir et blanc durant environ 2 heures et racontant l'histoire de Jeanne d'Arc. Le scénario est inspiré d'une pièce de théâtre. Le film est construit autour de flash back...
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le 18 oct. 2014
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Sainte Jeanne (Saint Joan) est un film américain réalisé par Otto Preminger, écrit par Graham Greene d'après la pièce de George Bernard Shaw... qui met en scéne (après un très beau générique créé par Saul Bass) les premiers et derniers jours de la légende de Jeanne d'Arc avec Jean Seberg dans le rôle titre... une vierge martyre, brûlée sur le bûcher pendant la guerre de Cent Ans...
Ce premier role a failli être son dernier, car pour sa premiere apparition sur le grand écran, la jeune et inconnue Jean Seberg (choisie parmi 18 000 candidates...), a manquée d'etre brulée vive (tout comme son illustre précédente par ailleurs, Renée Falconetti sur le tournage de La Passion de Jeanne d'Arc...), a cause d'un accident plus ou moins voulu par le cinéaste...
Pour ses début très remarquable, la belle et jeune Jean qui n'avait que 17 ans a cette période, trouve le ton juste a chaque fois : La conviction souriante dans sa premiere rencontre avec le futur Charles VII (joué par un Richard Widmark psychotique), la colère face à l'ingratitude du Dauphin devenu Roi aprés son sacre et la terreur physique face à une mort certaine...
Cette adaptation de la pièce de George Bernard Shaw diffère en se racontant par une série de flashbacks (le Roi Charles VII hanté par l'esprit de la Sainte Jeanne)... et par la vision des plus cyniques du destin de Jeanne d'Arc livré par le cinéaste Otto Preminger... ainsi que par une écriture de l'histoire ou seuls les dialogues évoquent la guerre... ou le sort de la pucelle d’Orléans se joue a la cour de Charles VII, lors du procès et surtout dans les cercles du pouvoir...
Mais aussi le cinéaste permet à l’évêque Cauchon (joué par Anton Walbrook), de se venger de l'histoire, quand presque chaque scéne accable un Charles VII que sa cour rend minable a l'envi et présente le Comte de Warwick (joué par John Gielgud)) comme le veritable commanditaire de la mort de la pauvre Jeanne... que le cinéaste (bourreau) excelle à la montrer broyée par une machine qui la dépasse... Après cette très intéressante relecture de la Sainte Jeanne, Otto Preminger retrouvera sa soufre douleur pour Bonjour Tristesse ou le belle Jean Seberg sera tout aussi lumineuse.
A noter que parmi le casting on trouve aussi Richard Todd qui joue Jean d'Orléans, « le Bâtard d'Orléans » le compagnon d'armes de Jeanne d'Arc... Felix Aylmer qui joue un inquisiteur... Harry Andrews qui joue John de Stogumber, le chapelain du Comte Warwick... Finlay Currie qui joue Renault de Chartres, l'archevêque de Reims... Kenneth Haigh qui joue Frère Martin Ladvenu, l'avocat (d'office) de Jeanne d'Arc... David Oxley qui joue Gilles de Rais, le compagnon de guerre de Jeanne d'Arc... Enfin bref, peut être pas un grand film d'Otto Preminger, mais une relecture fascinante de légende Jeanne d'Arc servi par une future bonne actrice Jean Seberg.
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Créée
le 29 nov. 2017
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