San Antonio au cinéma c’est James Bond franchouillard obsédé du calbar qui ne pense qu’à tâter de la croupe et tirer au pistolet. Autant dire que c’est inerte. Galabru fait de la peine à voir, Lanvin ne convainc pas, seul Depardieu s’amuse… en même temps le rôle lui va comme un gant. Histoire invraisemblable et prévisible malgré un dénouement touchant – un président en fin de vie profitant du temps qu’il lui reste pour se retirer loin des médias et couler de beaux jours –, le film se voit et aussitôt s’oublie. Très mauvais voilà tout. On zappe.