Spaggiari interprété par un acteur en promotion
Jean-Paul Rouve dans la peau de Albert Spaggiari, c'est comme vouloir demander à Patrick Hernandez de danser comme Michael Jackson. Eh merde.
Ce film est bourré de clichés à l'emporte-pièce. T'as l'impression que ce sont des scènes mises bout à bout, et qui forment ce qu'on nomme un long métrage.
C'est mal joué, mal interprété donc mal fagoté. Le cruel manque de substance est latent durant les 85 minutes. Ça ne décolle jamais, c'est plat et l'histoire se cantonne à nous relater...nous relater quoi au juste ? La vie de Spaggiari ? Sa cavalcade en Amérique du Sud ? Sa mégalomanie ? En fait, rien de tout ça. Rien n'est mis en exergue, et au final t'apprends rien.
Tous les personnages sont sinon insignifiants, du moins sans aucune envergure. La trame est tissée à l'arrache, c'est très brouillon. On se perd dès le départ et tout est prévisible. La pseudo amitié entre Spaggiari (Rouve) et le faux journaliste (Lellouche) fait peine à voir. Et que dire du coup de l'ascenseur à la toute fin !
Pas de suspense, rien qui puisse nous faire nous languir ni même nous faire nous accrocher à l'histoire.
Enfin, Gérard Depardieu dans le casting du film ? Vous savez quoi ? Il n'apparait que de dos à l'écran pendant 5 secondes.
Alors, laissez-moi rire. Ce film est une pauvre blague de seconde zone.