SANTA FE
SANTA FE

Film de Andrew Shea (1997)

La jaquette nous vend le folklore des sectes que les amateurs apprécieront

et finalement, au-delà d'un rêve, les crânes chauves que nous attendions ne se font pas briller. Mais le film ne dévie pas complètement de son sujet, au contraire il nous offre un aperçu psychologique et ambivalent des rapports entretenus entre gourous et adeptes. Une interdépendance insufflée au cœur d'une famille en plein éclatement et d'une ville en plein referendum. Mais la surprise est au ton donné : un humour flottant qui nous attache à ces personnages, à ce quotidien chaud et orangé que tout bon amateur de l'âge d'or de la télévision saura apprécier (la VF agissant comme une madeleine de Proust des dimanches après-midi). Mais tout n'est pas qu'à réduire à son état de téléfilm, Andrew Shea fait preuve d'une grande maîtrise camouflée derrière son humilité. La caméra nous embarque et propose, sans grande faute de goût, à des virages au gré de Santa Fe que nous découvrons, soleil couchant, sous l'ombre des traumatisme américains.

P. PAOLI (pour vous servir)

Photographie : 7/10

Jeu d’acteur : 4/10

Ambiance : 6/10

Musique : 6/10

Histoire/scénario : 3/10

Décor : 6.5/10

ISSIDOR-DUCASSE
5
Écrit par

Créée

le 27 juil. 2024

Critique lue 13 fois

Nathan Bouraly

Écrit par

Critique lue 13 fois

Du même critique

La Demoiselle et le Dragon
ISSIDOR-DUCASSE
3

Faut-il économiser pour pondre des nullité pareil.

Bon Ba c'est nul.Photographie : 4/10 ( que de la vfx )Jeu d’acteur : 6.5/10Ambiance : 5/10Musique : 5.5/10 (y'en a trop beaucoup trop)Histoire/scénario : 3/10Décor : 1/10 ( j'aime pas les faux...

le 9 mars 2024

3 j'aime

Dernier été
ISSIDOR-DUCASSE
7

pastis cleptomane !

La génération d'après est prête.Un film d'un beauté simple, des plans presque documentaire, sur une classe sociale prêt à tout pour ne pas travailler tout en gagnant ces cachets. Je ne pourrai...

le 2 mars 2024

3 j'aime