Sixième volet d’une saga devenue feuilletonnesque, Santo contra el cerebro diabólico commence là où finissait le précédent, retrouve son héros catcheur dans un cabriolet lancé à vive allure dans les espaces désertiques du Mexique depuis une zone archéologique vers un pauvre pueblo, village souffrant des exactions d’un groupe d’individus. Le film emprunte imagerie et imaginaire au western, conjugue les clichés américains – le saloon décliné ici sous le nom de « cantina » où il fait bon se bagarrer, les cavalcades, la rivalité entre hommes et femmes, les protagonistes qui ne sont autres que le shérif et son adjoint – et mexicains – un amoureux à grosse moustache malmène une danseuse, un strabique prépare un mauvais tour. Ces stéréotypes s’insèrent mal dans l’univers de Santo, réduit à apparaître quelques minutes çà et là pour immobiliser, à la force de ses bras et de ses jambes, un petit avion en train de prendre de l’élan : de quoi faire rougir de jalousie Tom Cruise ! Il s’agit, à n’en pas douter, de l’un des plus mauvais épisodes de la série, achevé d’ailleurs par un plan détestable sur mari pardonnant son épouse en la battant vigoureusement, non sans amusement, avant que le mot « FIN » ne vienne achever le film, laissant inachevée la violence conjugale. Un peu de catch, un lancé de couteaux, une chanson pour lier le tout…

Créée

il y a 2 jours

Critique lue 4 fois

Critique lue 4 fois

Du même critique

Sex Education
Fêtons_le_cinéma
3

L'Ecole Netflix

Il est une scène dans le sixième épisode où Maeve retrouve le pull de son ami Otis et le respire tendrement ; nous, spectateurs, savons qu’il s’agit du pull d’Otis prêté quelques minutes plus tôt ;...

le 19 janv. 2019

89 j'aime

17

Ça - Chapitre 2
Fêtons_le_cinéma
5

Résoudre la peur (ô malheur !)

Ça : Chapitre 2 se heurte à trois écueils qui l’empêchent d’atteindre la puissance traumatique espérée. Le premier dommage réside dans le refus de voir ses protagonistes principaux grandir, au point...

le 11 sept. 2019

78 j'aime

14