Huitième épisode de la saga, Santo En El Museo De Cera déçoit après une ouverture pourtant pleine de promesses, forte d’une déambulation dans un musée de cires dans lequel s’inscrit, en somme, notre héros masqué parmi Gary Cooper habillé en shérif, Gandhi ou Staline. On nous promet une féminisation des monstres, en réponse au monopole masculin, par l’intermédiaire de la « femme panthère » qui, hélas, n’interviendra jamais… De façon générale, l’ensemble manque de rythme et d’enjeux : la figure du professeur fou soucieux de convertir les vivants en attractions manque d’incarnation, et le tremblement des acteurs censés figurer des personnages de cire amuse – nous le retrouverons d’ailleurs dans un film apparenté, Waxwork (Anthony Hickox, 1988), bien plus inventif que cette production médiocre qui ne tire jamais profit de son postulat pourtant fameux, inspiré de House of Wax (André de Toth, 1953).